Auteur d’un doublé retentissant au Vélodrome le 8 octobre dernier face à l’OM, Zlatan Ibrahimovic aura à nouveau l’occasion de marquer le Clasico de son empreinte mercredi en Coupe de la Ligue. A moins que Rod Fanni ne fasse le nécessaire…
Une fois n’est pas coutume, le PSG et Zlatan Ibrahimovic seront attendus au tournant mercredi soir au Parc des Princes pour la réception de l’OM en Coupe de la Ligue. Un Clasico qui intervient près d’un mois après leur confrontation en Ligue 1 (2-2), et cette fois-ci le club phocéen entend bien faire taire le géant suédois par n’importe quel moyen…
Baup garde le meilleur
Le 8 octobre dernier au Vélodrome, l’OM avait proposé un meilleur visage que vis-à-vis francilien en se montrant plus convaincant dans le jeu. Une supériorité territoriale sur laquelle Elie Baup entend bien s’appuyer avant ce nouveau choc : « On a encore en mémoire ce qui s’est passé lors du premier match, évidemment. Il y a des passerelles naturelles, des repères proches, on est moins dans l’inconnu. Mes joueurs ont encore en tête des enchaînements techniques, des situations de jeu, des actions défensives, des coups de pied arrêtés », expliquait l’entraîneur marseillais lundi, en conférence de presse. Et comme c’est le cas lors d’un Clasico réussi, la clé du match repose en grande partie sur les épaules d’un homme, Zlatan Ibrahimovic, qui ne cesse d’aligner les victimes depuis le début de la saison.
« Pas de plan anti-Ibra »
En l’absence de Souleymane Diawara, Rod Fanni tiendra la baraque aux-côtés de Nicolas Nkoulou face à l’ancien buteur du Milan AC. Et le Marseillais, qui avait passé une soirée délicate lors du premier round, espère avoir enfin trouvé la solution pour gérer au mieux le cas Ibrahimovic : « Les deux buts qu’il a mis sont importants, bien sûr, mais dans le jeu, il ne m’a pas posé plus de problèmes que ça ce soir-là. Il avait beaucoup décroché sur le terrain, il n’y a pas eu tant de duels ou d’affrontements directs que ça, alors qu’on s’attendait à une grosse bagarre avec lui. Je ne pense pas que cela mérite de faire un plan anti-Ibra ou un plan anti-Zlatan ». Faut-il donc gérer Zlatan Ibrahimovic comme un attaquant classique, sans marquage particulier ? Premier élément de réponse mercredi soir, sur la pelouse du Parc des Princes.
Par Guillaume de Saint Sauveur