Grâce à un nouveau but de sa star Zlatan Ibrahimovic samedi soir à Nancy (1-0), le PSG a conservé son fauteuil de leader du championnat. Comme à son habitude, l’attaquant suédois a pesé sur la rencontre comme le précise son souffre-douleur du soir.
Le PSG a bataillé ferme samedi soir, pour finalement l’emporter sur le rectangle synthétique de Nancy (1-0). Gameiro et Ménez ont tenté leur chance, mais c’est bien Zlatan Ibrahimovic qui a trouvé la solution en seconde période d’une frappe soudaine. Le gardien adverse, Guy-Roland N’Dy Assembe, n’a pu que constater les dégâts. Et visiblement, il a bien du mal à s’en remettre…
Les codes du missile
Interrogé dans les colonnes du Parisien, le portier lorrain évoque en détail le match livré par l’ancienne star du Milan AC. Il revient notamment sur ce but encaissé alors que Zlatan se trouvait dans une situation plutôt inconfortable au moment de frapper : « Il récupère le ballon à l’entrée de la surface dans l’axe de mon but. Il a deux ou trois défenseurs autour de lui… J’ai l’impression que cela dure quelques secondes. Pendant ce temps-là, je sais qu’il va tirer à un moment ou un autre, mais je ne sais pas quand. A la sortie d’un crochet, je le vois armer sa frappe du gauche, mais je m’attends à ce qu’il cherche le côté ouvert. Au lieu de ça, il croise son tir au ras de mon poteau gauche. Je touche le ballon, mais malheureusement, ça ne suffit pas… ». Un constat dur à avaler pour l’ASNL et pourtant, « Ibra » était visiblement le seul homme capable de faire la différence.
« En un éclair, il fait basculer le match »
Pendant une bonne partie de la première période, le buteur francilien a evolué relativement bas, laissant les clés de l’attaque au tandem Ménez-Gameiro. Mais à la sortie de ce dernier, il a finalement repris son rôle habituel et Nancy a eu bien plus de mal à la contenir : « Tant qu’il était loin du but, en première période, nous n’avons été que rarement inquiétés. Ensuite, lorsqu’il a été repositionné avant centre, cela a été un autre match. A lui tout seul, Zlatan mobilise l’attention de tous les défenseurs. On cherche toujours à anticiper ses déplacements, mais en fait c’est impossible, poursuit N’Dy Assembe. Il peut disparaître de la circulation pendant quelques minutes, ne toucher presque aucun ballon, comme s’il n’était pas là. Et puis, en un éclair, il te fait basculer le match ». Nancy, l’ensemble des adversaires qui attendent le PSG chaque week-end, était pourtant prévenu.
Comment le stopper ?
Y a-t-il une méthode miracle pour contenir Zlatan Ibrahimovic durant 90 minutes ? Selon N’Dy Assembe, pas vraiment : « D’abord, il sent particulièrement bien les coups. Il sait exactement où l’action va se passer trois secondes plus tard. Ensuite, c’est un joueur très intelligent qui essaie aussi de se faire oublier […] Tout a l’air facile pour lui. Ses qualités gestuelles sautent aux yeux, comme celles de Jérémy Ménez. Il n’y a pas de déchet technique. Et son gabarit très imposant fait toute la différence. Ibrahimovic sait très bien se servir de son corps, de ses bras et de ses jambes pour protéger son ballon et écarter ses adversaires », conclut-il. Avec 10 buts en 9 matchs de Ligue 1, « Ibra » explose déjà les compteurs…et les victimes ont visiblement du mal à s’en remettre.
Par Guillaume de Saint Sauveur