PSG : Nenê, Ménez, Lavezzi, à qui profite Ibrahimovic ?
La rédaction

Zlatan Ibrahimovic vampirise toute l’attention avec son début de saison pharaonique. Cela a forcément un effet sur ses partenaires. Qui sont les gagnants et les perdants ?

Ils gagnent avec Ibra : Pastore, Ménez
Aux yeux de Carlo Ancelotti, le trident offensif qui semble le mieux à même d’animer l’attaque parisienne se compose d’Ibrahimovic, évidemment, accompagné de Jérémy Ménez et de Javier Pastore. Ménez est sans aucun doute le grand gagnant de l’arrivée d’Ibra au PSG. Profitant d’un point de fixation hors pair, Jérémy Ménez s’adapte parfaitement au génie d’Ibra grâce à sa vitesse et sa science des espaces qui lui permet de tourner autour du géant suédois. Pour Javier Pastore, l’association est encore en rodage mais on sent que ces deux talents commencent à trouver une certaine alchimie. La rencontre de Ligue des champions face au Dynamo Kiev a prouvé que quand les deux hommes avançaient sur le même rythme, pas grand chose ne peut leur résister.

Il a un avenir avec Ibra : Nenê
« A rester sur le banc. »Voilà ce qu’a appris Nenê durant son début de saison au PSG. Barré par le trio Pastore-Ménez-Lavezzi qui a monopolisé le temps de jeu pour épauler Zlatan Ibrahimovic au sein de l’attaque parisienne, Nenê a dû ronger son frein en attendant d’avoir sa chance. Frustrant mais Nenê, quand Carlo Ancelotti a compté sur lui, n’a pas tardé à prouver que lui aussi avait sa place. C’était face à Bastia ce week-end, où Nenê a démontré une nouvelle une aptitude utile que l’on avait oublié tant on a pris l’habitude, la saison passée, de le voir buteur : son talent de passeur. Face aux Corses, Nenê a distribué deux passes décisives parfaites pour Ibrahimovic et Matuidi. Quand Lavezzi et Ménez brillent par leurs dribbles, seul Pastore peut évoluer dans ce même registre. Autant dire que Nenê a de quoi faire son trou. A confirmer.

Il est décevant avec Ibra : Lavezzi
Des recrues parisiennes, il est peut-être l’une de celles dont on est en droit d’attendre un peu plus. Ezequiel Lavezzi, acheté 30 millions cet été à Naples, n’a pas affiché jusqu’à présent en compétition les promesses de sa préparation (0 but, 0 passe décisive). Surtout, sa complémentarité avec Zlatan Ibrahimovic ne saute pas vraiment aux yeux pour le moment. Lavezzi en convient d’ailleurs volontiers : « Je trouve que je n’ai pas été à la hauteur. Au niveau où je voulais être. Mais bon, il y a beaucoup de choses nouvelles pour moi, comme la langue française. Cela ira mieux d’ici quelques mois, mais pour l’instant, je n’ai pas le rendement escompté. » En prime, Lavezzi connaît quelques problèmes physiques qui retardent son adaptation. Le problème, c’est que Pastore, Ménez, voire Nenê ne vont pas l’attendre pour avancer, et ainsi marquer des points aux yeux du coach Ancelotti.

Ils perdent avec Ibra : Hoarau, Gameiro
En même temps, ils pouvaient s’y attendre. Avec le souhait affiché de Carlo Ancelotti de ne jouer qu’avec une seule pointe et de ne pas épargner, jusqu’à présent, Zlatan Ibrahimovic, Kevin Gameiro et Guillaume Hoarau sont contraints de se contenter de miettes. Une seule entrée en jeu pour Guillaume Hoarau, 74 minutes péniblement cumulées pour Kevin Gameiro qui n’a pas eu la chance de se mettre en évidence durant ce faible temps de jeu. Autant dire que la saison risque d’être longue pour ces deux hommes. D’autant plus qu’Ibrahimovic n’a pas eu l’air de s’employer outre-mesure durant les dernières rencontres, et donc puiser dans ses réserves.