PSG : Luis Fernandez naime pas la méthode Leonardo
La rédaction

Interrogé sur le PSG version qatari, Luis Fernandez a expliqué qu’il n’aurait pas fait un recrutement massif comme Leonardo mais plutôt misé sur la formation. Il n’en demeure pas moins un supporter de Paris, et confesse qu’il a simplement peur que les manœuvres aillent trop vite.

Prenant exemple sur le Barça ou Manchester, Fenandez estime que le centre de formation est primordial pour une équipe. L’ancien entraineur du PSG ne semble pas apprécier la nouvelle politique de recrutement du PSG qui n’enrôle que des joueurs de renoms, comme il l’a confié à SportMag. « Pour moi, les exemples à suivre sont ceux du Barça et de United, où il y a entre 40 et 60 % de joueurs issus de la base du club. Attention, eux aussi recrutent et ont de l’argent, il ne faut pas oublier les Eto’o, Ibrahimovic, Henry… Maintenant, Paris prend plus la direction de City et Madrid, en recrutant des noms, et négligeant peut-être la formation. Moi, avec beaucoup d’argent, j’aurais essayé de bâtir. Maintenant, est-ce que l’on a le temps de bâtir aujourd’hui ? Il ne faut pas négliger aussi le problème de recruter des stars. Cela te ramène toujours des problèmes d’ego, et là tu peux t’appeler Ancelotti ou Kombouaré, tu auras toujours ces problèmes à gérer.»

«Leonardo fait du Leonardo» Toujours au sujet du PSG, l’animateur de RMC a poursuivi son analyse en se penchant sur Leonardo qui semble un peu nerveux dans certaines situations. «Il faut faire attention à la communication. Leonardo fait du Leonardo. Autant les autres maîtrisent, autant lui semble un peu nerveux dans cette situation. Mais bon… Imagine un peu ! En 40 ans, personne n’avait investi autant d’argent au PSG que les Qataris en six mois » Le renouveau du club laisse parfois sceptique Fernandez qui a peur que la métamorphose se fasse trop rapidement. « Il y aura toujours des jaloux ou des gens qui critiquent. Chaque année, on rêvait d’avoir les moyens et, maintenant que nous les avons, les gens ne sont pas contents. Moi, la seule chose qui me gène, c’est que j’ai peur que cela aille trop vite. Quand tu fais les choses petit à petit, tu motives également ton concurrent, cela crée une sorte d’émulation. Quand cela va trop vite, tu assommes l’adversaire et il n’y a plus d’enjeu… Au départ, tout le monde disait que les Qataris allaient injecter de l’argent dans le football français. Là, ce n’est pas trop le cas, et tu vas voir, cela va commencer à faire grincer des dents"

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