Tout aussi critiqué que Javier Pastore durant son passage à l’OM, Lucho Gonzalez connaît bien la dure loi du championnat de France. Alors quand il s’agit d’analyser la première saison de son compatriote au PSG, le milieu de Porto défend son bilan.
Début août, quelques jours après l’arrivée de Javier Pastore au PSG, Guy Stephan s’était laissé aller à la comparaison : « Pastore ressemble à Lucho en plus jeune avec une vitesse de course supérieure ». Toutes proportions gardées, l’entraîneur adjoint de l’OM ne s’est pas vraiment trompé. Que ce soit pour leurs prix exorbitants, leur nationalité commune, leurs prestations sporadiques, leur efficacité ou encore leur style de jeu, les deux argentins du championnat de France, jusqu’à fin janvier et le départ de Lucho, ont quelques traits de ressemblance. « On se ressemble un peu, mais lui, il a l’avenir devant lui ! », rétorque aujourd’hui le milieu de Porto dans Le Parisien.
« Une belle première saison » Lucho Gonzalez, recruté 24 millions d’euros par l’OM en juin 2009, prend la défense de son coéquipier en sélection nationale. « Franchement, il réalise une belle première saison, analyse celui qui compte 44 sélections avec l’Albiceleste. Il a mis 13 buts, et pourtant ce n’est ni un buteur ni un véritable attaquant. Il a beaucoup de pression parce qu’il joue avec l’étiquette ‘’J’ai coûté 42 M€’’. En France, on se trompe sur le concept de joueur phare. Ce n’est pas parce qu’on lui donne tant par mois qu’il doit et va gagner des matchs à lui tout seul. Ils sont très peu dans le monde à pouvoir faire ça aujourd’hui. Javier aime le football par-dessus tout et, comme on l’apprend en Argentine, le fameux toque-toque (une touche de balle). »