PSG : lincroyable poker menteur de l’OL sur laffaire Réveillère
La rédaction

L’affaire Réveillère n’est pas terminée. Alors qu’Aulas a déclaré que le joueur n’était pas blessé, Lacombe reconnait qu’un ligament du genou est touché. Les violons lyonnais ne sont pas accordés.

Anthony Réveillère devait signer au PSG. Mais si Bisevac, comme prévu, a fait le chemin inverse, le latéral droit lui, a connu une drôle de mésaventure. Arrivé dans la capitale pour passer des tests médicaux et signer son contrat, Réveillère est reparti bredouille. En cause, l’un de ses genoux, apparemment touché. On attendait les réactions du camp lyonnais. Elles sont arrivées, savoureuses.

« Nos médecins ont donné le feu vert »

Le grand patron du club rhodanien a pris la parole en premier, sur les ondes de RTL. Pour Aulas, le seul fautif est le PSG : « On a fait une seule opération importante qui est l’arrivée de Bisevac. Il devait y avoir en contrepartie le départ d’Anthony Réveillère, malheureusement, les choses ne se sont pas faites du fait du PSG. Pendant le week-end, nous avons attentivement regardé sa situation médicale pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïtés. Nos médecins ont donné le feu vert, ce qui aurait du être le cas à Paris, il est apte à jouer. On a pu s’en rendre compte au dernier Euro, contre l’Espagne, ou lors de la première journée. Maintenant, il a un bon de sortie, il a des offres. Il peut partir, mais il peut aussi rester ». Alors comme ça, le staff à rallonge du club parisien serait incompétent ?

« Que Paris ne pense pas qu’on a voulu leur céder un joueur blessé »

Bernard Lacombe était lui aussi interrogé à ce sujet, au micro de RMC. Et le numéro deux lyonnais n’avait apparemment pas consulté son supérieur. Lui reconnait la faute de l’OL, et s’excuse même auprès du club de la capitale : « Il a le croisé qui est touché. On ne savait pas qu’il était blessé à ce genou là d’autant plus qu’il ne ressent pas de douleur. Je ne comprends pas, il a fait l’Euro normalement, il a fait le Trophée des champions, il a fait la préparation avec Robert Duverne. Que Paris ne pense pas qu’on a voulu leur céder un joueur blessé, surtout pas… ». La vérité, elle, reste très floue.