Le Paris Saint-Germain, accroché par une valeureuse équipe niçoise, a concédé une défaite forcément retentissante (1-2). Il faut dire que ce PSG-là a deux défauts à corriger très vite.
Un manque de créativité offensive Sans Marco Verratti, blessé, mais aussi sans Javier Pastore et Nenê, dont Carlo Ancelotti a choisi de se passer au coup d’envoi de ce déplacement à Nice, le Paris Saint-Germain a affiché, sur le plan offensif, un manque évident de liant. Avec un milieu composé de Maxwell, Matuidi et Chantôme et une attaque avec Lavezzi, Ménez et Ibrahimovic, ce PSG-là a manqué d’un créateur pour faire le lien entre les travailleurs et les buteurs. Ezequiel Lavezzi et Ménez n’ont pas compté leurs efforts pour avaler les espaces, mais plutôt sur des longs ballons de contre. Sur les attaques placées, l’absence d’un passeur décisif pour faire le décalage s’est fait ressentir tout au long du match. Et comme Zlatan Ibrahimovic, qui avait notamment pris le relais à Troyes, n’a pas autant décroché et surtout pas autant pris le jeu à son compte, le PSG n’a brillé que par à-coups.
Les latéraux, le gros point noir Les bonnes performances de Christophe Jallet et les quelques actions offensives de Maxwell, cette saison, sont longtemps parvenues à cacher la misère. Mais sur ce match à Nice, le déficit parisien au niveau de ses latéraux a été criant. Un problème d’ailleurs tant défensif qu’offensif. Sylvain Armand et Christophe Jallet ont tous deux été quasiment inoffensifs sur le plan… offensif, ne dédoublant que très peu pour apporter le surnombre. Mais en prime, Bauthéac et Eysseric ont régulièrement profité de leurs absences pour jouer dans leur dos. Pire encore, quand Carlo Ancelotti a choisi de changer ses hommes en faisant entrer Van der Wiel et en replaçant Maxwell à ces postes, le problème s’est aggravé... Van der Wiel a été humilié par Cvitanich qui lui a infligé un petit point sur le premier but de Bauthéac. Maxwell a lui laissé Eysseric totalement seul pour ajuster Douchez, au second poteau. Des quatre latéraux, aucun n’a pu éviter le naufrage ce soir. Au grand désespoir, forcément, de Carlo Ancelotti.