PSG : Leonardo monte au créneau
La rédaction

En plein début de tempête au PSG (aucune victoire en deux matchs), le directeur sportif du PSG monte au front. Leonardo accorde une longue interview à L'Equipe. Un entretien dans lequel le Brésilien fait passer quelques messages incisifs. Extraits.

« On est là pour gagner, pas pour rigoler »

« Cette équipe doit aborder chaque match pour le gagner. L'obligation de victoires doit devenir notre ADN. IL y a des investissements, un projet, on est là pour gagner, pas pour rigoler ou pour les photos. Si un joueur du PSG aujourd'hui n'a pas conscience du projet qui se met en place, il ne reste pas ici. Je ne suis pas là pour être aimé par les joueurs. »

Compris ?

Le début de saison

A la question « Êtes-vous déçu par les deux premiers matchs du PSG ? », Leonardo répond bien évidemment : « C’est clair. Mais le titre de champion ne dépend pas de ces deux derniers matchs. » Même si, ensuite, Leonardo dit « ne pas être inquiet » et demande encore un peu de temps, il n'hésite pas à souligner les carences aperçues lors des rencontres contre Lorient et Ajaccio. « Ajaccio, c’était un match bizarre. Presque tous les joueurs étaient dans un état d’esprit moyen. Mais, dans ces cas-là, on doit savoir réagir, trouver l’arme qu’il faut. Un joueur du PSG doit refuser même l’idée du match nul. »

Javier Pastore

Très attendu lors de l'absence de Zlatan Ibrahimovic contre Ajaccio (0-0), Javier Pastore n'a pas répondu aux attentes. Et au sujet du milieu de terrain argentin, le discours de Leonardo est on ne peut plus clair... « Javier est arrivé dans la situation la plus compliquée, au début de ce projet. Mais, cette année, il a tous les moyens pour faire une grande saison. »

L'Equipe : Vous serez donc moins tolérant avec lui ?


« Ce n’est pas une question de tolérance. Ou tu entres dans le système et la culture de la gagne ou tu sors… Je ne parle pas que de lui. »

Le tacle sur Jean-Michel Aulas...

Tout proche d'engager Anthony Reveillère, le PSG s'est finalement retracté après un avis médical défavorable. « Notre médecin a considéré qu’il y avait un risque de blessure. Alors, on a fait ce choix. » Quant aux critiques de l’Olympique Lyonnais qui ont suivi : « (Elles) ne m’ont pas plu non plus parce qu’elles n’ont pas de sens. Et qui a critiqué chez eux ? (Aulas) Ah oui, il est médecin ? A ma connaissance, non. Alors, je n’entre pas dans ces considérations médicales. »

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