Zlatan Ibrahimovic restait sur une grande prestation après son doublé lors du Clasico face à l’OM. Face à Reims, Ibra a bien plus souffert. Heureusement que Gameiro assure la relève.
Kevin Gameiro se fait une place au soleil au PSG. L’attaquant parisien était parti pour une demi-saison blanche, à l’image d’un Guillaume Hoarau au temps de jeu famélique. Entre Nenê, Pastore, Ménez et Lavezzi, il y avait, sur le papier, bien assez d’attaquants pour accompagner efficacement Zlatan Ibrahimovic. Et puis… Et puis Lavezzi a enchaîné méforme et blessure. Et puis Pastore n’a pas vraiment brillé. Et puis Nenê n’a semble-t-il pas totalement la concurrence de Carlo Ancelotti. Résultat, Gameiro a eu, lui, sa chance face à Sochaux, et son doublé l’a totalement remis dans la course.
Une réussite au détriment d’Ibra Même si Ancelotti a choisi de se passer de ses services face à l’OM, la venue de Reims a permis à Gameiro, de nouveau, de s’exprimer. « J’essaie de faire le maximum quand je rentre », a confié Gameiro à sa sortie. On confirme. Aligné à la pointe de l’attaque parisienne, Gameiro avait déjà, lorsque le PSG n’a pas vraiment brillé dans le jeu, été le Parisien le plus remuant. Et en deuxième période, dans une équipe transformée par l’entrée en jeu de Ménez, Gameiro a fait parler son efficacité. Un centre parfait venu de la droite de Maxwell et au six mètres, en bon renard des surfaces, Kevin Gameiro a trouvé la faille de la tête. Son troisième but de la saison en Ligue 1… pour seulement six frappes cadrées. Une efficacité redoutable à en faire pâlir de jalousie n’importe quel buteur de Ligue 1… coéquipiers compris. Car oui, comme face à Sochaux, la réussite de Gameiro se fait au détriment d’Ibrahimovic. Peu en jambes, et surtout affichant une volonté limitée de faire les efforts, Ibra s’est bien créé quelques situations, notamment en fin de match où il a donné un caviar à Ménez. Mais on est forcément en droit d’en attendre plus que lui. Et en même temps, tant que Gameiro est là pour prendre la relève, Ancelotti peut dormir tranquille…