Brillant depuis le début de la saison, Zlatan Ibrahimovic a largement contribué au bon départ du PSG en championnat et ses exploits individuels ont déjà sauvé plus d’une fois son entraîneur.
La dépendance positive Interrogé dans les colonnes de L’Equipe ce samedi, Carlo Ancelotti fait le point sur le statut particulier de sa star. Ibrahimovic au PSG, c’est 10 buts en 9 apparitions depuis le début de la saison (toutes compétitions confondues). Alors forcément, son entraîneur doit se rendre l’évidence, le Suédois est incontournable : « Être dépendant d’Ibrahimovic est une bonne chose. Il est normal que ses partenaires aient très confiance en lui. C’est un leader qui a le caractère pour marquer et faire jouer les autres. Comme aux autres attaquants, je ne lui donne pas de consignes précises, si ce n’est de penser à son placement et d’aider l’équipe quand elle a perdu le ballon. Si je demande à ses coéquipiers de le chercher dès qu’ils récupèrent le ballon ? Oui », explique le technicien transalpin.
La recette du succès Auteur de quatre doublés en Ligue 1 depuis le début de la saison relève déjà d’un état de forme monumental de la part de l’ancien Milanais. Mais son rôle ne s’arrête pas au spectacle, puisqu’il se trouve qu’il a su marquer dans les moments les plus importants : des doublés face à Lorient et Marseille (2-2) qui ont évité la défaite et un à Lille qui lui a permis d’offrir un succès de rang au PSG (2-1). Rajoutez à cela une passe décisive et des tâches défensives à n’en plus finir, vous obtenez la Ibra-dépendance.
Où en serait Paris sans Zlatan ? Actuellement second de Ligue 1 avec trois points de retard sur son rival marseillais, le PSG a pris quelques semaines pour lancer la machine mais semble avoir enfin trouvé son rythme de croisière. Et le capitaine à bord, c’est bien l’international suédois. Alors que le coaching de Carlo Ancelotti a pu être contestable (NDLR : la dernière en date, la titularisation de Javier Pastore à Marseille, qui a finalement été sorti à la mi-temps), « Ibra » s’est efforcé de tenir la baraque comme le reconnaît sans mal Ancelotti. Désormais, la Ibra-dépendance est une réalité qui pourrait à nouveau faire son effet ce samedi face à Reims (17h).