Didier Deschamps regrette régulièrement l'absence de Mamadou Niang, mais il n'imagine sûrement pas comme l'absence de buteur est préjudiciable à l'Olympique de Marseille...
« Pour se qualifier en Ligue des champions, il faut un minimum de 55 buts dans une saison. Il faut donc les répartir. En principe, avec les attaquants axiaux, on doit déjà arriver à 25... Mais cette année, celui qui sera premier aura moins de points que l'an dernier. Ce sera peut-être dur, mais il est important qu'ils améliorent leurs stats, et les nôtres en même temps. » En conférence de presse, l'entraîneur de l'Olympique de Marseille, Didier Deschamps, a de nouveau regretté l'absence d'un buteur efficace dans ses rangs. Avec le sujet Mamadou Niang, qui avait marqué 7 buts à cette époque de la saison l'an passé, à nouveau sur le tapis. « Je ne vous apprends rien en vous disant que j'ai perdu mon meilleur buteur l'été dernier. Les buts, il en enquillait quand même pas mal ! » Deschamps et Marseille droit... dans le mur Deschamps tient bien sa comptabilité. Avec deux attaquants axiaux, André-Pierre Gignac et Brandao, qui n'ont inscrit... qu'un but en Ligue 1, l'Olympique de Marseille compose avec un handicap qui est historiquement insurmontable. Sur ses sept derniers titres de champion de France, Marseille présente en effet une particularité: le meilleur buteur du championnat portait à chaque fois le maillot de l'Olympique de Marseille. Josip Skoblar (1971 et 72), Jean-Pierre Papin (1989 à 92) et Mamadou Niang (2010). Tout cela sans prendre en compte Alen Boksic (en 1993, titre retiré à Marseille suite à l'affaire OM-VA). Brandao et Gignac ont donc deux solutions: se bouger les fesses ou compter sur leurs partenaires pour faire mentir l'histoire. Sûr que Deschamps miserait volontiers pour la première.