Ronald Zubar revit à Ajaccio. Le défenseur de l’ACA, après trois saisons et demie en Angleterre, revient dans les colonnes de L’Equipe sur son passage à l’OM, de 2006 à 2009. « Quand j’ai signé à Marseille, Marcel Desailly m’a dit : "Que ça se passe bien ou pas, tu pourras aller partout après, tu seras immunisé". C’était ça. Ça s’est bien passé la première saison, puis moins bien après… » , explique le défenseur central ajaccien.
« On ne me pardonnait rien »
Zubar estime qu’il a servi de bouc-émissaire à certains mauvais résultats de l’OM. « On ne me pardonnait rien. Dans ces cas-là, tu joues avec le frein à main. À Marseille, tout est amplifié. Tu peux faire dix bons matches, si tu fais une erreur au onzième, on dit que tu en as raté onze. À titre individuel, je savais aussi que je n’exprimais pas mon potentiel. À Marseille, il faut tous les ans un bouc émissaire. Je ne l’ai pas été tout de suite après ça, il y avait encore Djibril Cissé. Mais la dernière année, ç’a été moi et Brandao » , ajoute-t-il.