La LFP doit se prononcer ce mercredi sur les incidents survenus lors de Nice-OM, le 22 août. Pour plaider leur cause, les Marseillais ont mobilisé un argument insolite.
La rencontre entre l'OGC Nice-OM du 22 août dernier en Ligue 1 est restée dans les mémoires de par les incidents survenus. À 15 minutes de la fin du match, certains supporters ont lancé des projectiles sur Dimitri Payet, qui a réagi en les relançant vers la tribune. S’en sont suivies d’importantes altercations qui mélangeaient joueurs, supporters, dirigeants ou encore membres de la sécurité des deux clubs. Une grande confusion. Les joueurs de l'OM ont d'abord regagné précipitamment le vestiaire, et la rencontre a finalement été suspendue une heure plus tard.
Un « effet Sampaoli » vendu par l'OM à la LFP ?
Dans un document statistique révélé par RMC Sport et qui sera présenté de manière officielle à la LFP, l'OM va tenter va tenter d'assurer sa défense en avançant que 13 points supplémentaires ont été pris grâce à des buts marqués après la 75ème minute depuis la nomination de Jorge Sampaoli a poste d'entraîneur, en février dernier. Selon les dirigeants phocéens, il serait donc injuste de conserver le résultat favorable à Nice (1-0) au moment de l’arrêt du match, d'autant que ce document rappelle également que 39% des buts marqués par l'OM version Sampaoli le sont dans les dernières 15 minutes. Reste à savoir si cette défense suffira à donner raison à Pablo Longoria...