N’arrivant pas à enchainer avec l’OM, Valère Germain se retrouve régulièrement sur le banc de touche. Une situation évoquée par le protégé de Rudi Garcia.
Arrivé à l’OM à l’été 2017, ValèreGermain s’imaginait déjà endosser le costume du grand attaquant tant recherché par le club phocéen. Toutefois, aujourd’hui, force est de constater que l’attaquant de 28 ans n’y arrive pas. Peinant à trouver le chemin des filets, Germain alterne régulièrement avec Kostas Mitroglou à la pointe de l’attaque de l’OM. Alors forcément, sans continuité, c’est difficile de prouver son talent à Rudi Garcia. Ce que regrette d’ailleurs l’ancien de Monaco.
« Je ne dis pas que je suis Cristiano Ronaldo, mais… »
En effet, dans une interview accordée à La Provence ce mercredi, Valère Germain a fait le point sur sa situation du côté de l’OM. L’attaquant marseillais a alors confié : « L’an dernier, j’ai vécu une période similaire, plus ou moins au même moment. C’était reparti vers la mi-décembre. Et même si je n’ai pas marqué une cinquantaine de buts, j’en ai inscrit neuf en L1 à partir de ce moment. Il faudrait que j’arrive à le reproduire et que je marque une dizaine de buts. Compliqué d’être attaquant à l’OM ? C’est compliqué, car il n’y a pas un at- taquant qui se détache. On doit faire mieux, on le sait, que ce soit Mitro, Clinton ou moi. On sait aussi qu’un attaquant a besoin d’enchaîner, d’engranger de la confiance. On est responsable de la situation car on doit faire mieux. Et si c’est le cas, on sait que le coach va nous faire enchaîner. C’est compliqué pour les attaquants, mais aussi pour l’équipe. Mon début de saison ? Plutôt bon au début. Après le match contre Strasbourg, j’avais mis trois buts en sept matches. Ça n’a rien de fou, je ne dis pas que je suis Cristiano Ronaldo, mais c’était correct. Si j’avais continué à jouer, j’aurais peut-être mis sept ou huit buts avant la trêve. Mais, à partir de là, j’ai été moins décisif et j’enchaînais moins les matches ; quand je faisais un match moins bon, j’étais direct sur le banc pour celui d’après. Ce n’est pas toujours facile quand on est attaquant ».