Satisfait de la victoire des siens hier en Coupe de France face à Reims, l’entraîneur de l’OM José Anigo a piqué une colère en évoquant l’état délabré de la pelouse du Vélodrome.
Quelques semaines après avoir délaissé son seul rôle de directeur sportif pour prendre en main les rênes de l’équipe sur le banc de touche, José Anigo commence à reprendre ses marques au poste d’entraîneur de l’Olympique deMarseille. Et forcément, l’exposition médiatique étant plus forte, le coach olympien refait parler de lui. Interrogé sur l’état de le pelouse du Vélodrome hier soir lors de la victoire marseillaise face à Reims en Coupe de France (2-0 après prolongation), le Marseillais a laissé éclaté sa colère.
« C’EST RIDICULE, ON A L’IMPRESSION DE JOUER SUR UN HIPPODROME »
« J’ai l’impression que je suis venu jouer sur l’hippodrome de Pont-de-Vivaux. En fait, il faut faire courir les chevaux sur le stade Vélodrome en ce moment. Ça devient injouable. On m’a expliqué qu’on a changé 2000m², c’est ridicule, je pense qu’il faut changer la pelouse entière ! Donc, soit ils changent la pelouse, soit il vaut mieux ne rien faire. On va avoir un très beau stade, certainement le plus beau qui existe en France, c’est dommage de ne pas avoir la plus belle pelouse. Je suis énervé parce que je fais le tour de mes joueurs, il n’y en a pas un qui n’a pas un "pet", que ce soit à l’adducteur, musculaire, etc. Au-delà du fait qu’on ait fait 120 minutes », a-t-il déclaré en conférence de presse.
« GIGNAC ? ATTITUDE EXEMPLAIRE »
José Anigo en a également profité pour féliciter son attaquant André-Pierre Gignac, auteur d’un doublé salvateur hier contre les Rémois.« Gignac, dans l’attitude, est exemplaire. On l’aime ou on l’aime pas, chacun ses goûts. C’est un joueur intéressant, qui revient au combat même quand il manque. Les sifflets font partie du jeu. J’ai parlé avec lui après le match. Il a subi plus que ça par le passé. Ce n’est pas quelques sifflets qui vont lui faire tourner la tête », a-t-il ajouté.