OM : Cet ancien du club qui compare Marcelo Bielsa à José Mourinho !
La rédaction

Interrogé sur Marcelo Bielsa, Christophe Dugarry a encensé le coach de l’OM, qui à l’image de José Mourinho ne cesse de tenter des choses pour trouver les solutions.

Débarqué cet été sur le banc de l’Olympique de Marseille, Marcelo symbolise plus que jamais la révolution mise en place par Vincent Labrune. À la trêve l’OM est leader en Ligue 1 devant l’Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain, et le technicien argentin est devenu l’une des plus grosses attractions du championnat. Interrogé par France Football, Christophe Dugarry l’a même comparé à une certain José Mourinho.

« J’ADORE LES TECHNICIENS QUI CHERCHENT SANS CESSE DES SOLUTIONS »

« À qui me ferait penser Marcelo Bielsa ? Moi, j’adore les techniciens qui cherchent sans cesse à trouver des solutions, à faire progresser l’équipe. Un Mourinho avec l’Inter en 2010, on aime ou on n’aime pas, mais le mec a tout tenté pour emmener son groupe tout là-haut. Ce que fait Bielsa est tellement marquant à l’échelle de la Ligue 1 que ça peut faire des émules, car, si on regarde bien, il a certes de bons joueurs mais combien de niveau international ? Trois, peut être quatre. Donc ça peut donner des idées à d’autres pour aller se montrer plus audacieux, plus offensifs. La condition, c’est que l’OM tienne jusqu’au bout. Et je crois qu’ils ont un vrai coup à jouer pour le titre. »

« JE N’AI JAMAIS VU UN ENTRAÎNEUR IMPRIMER AUSSI VITE SA MARQUE… »

« Ce que je retiens de la des matches aller ? L’OM de Bielsa. Pas seulement pour les résultats. Parce que ça renforce aussi ma conviction. J’ai souvent entendu Michel Platini dire que ce sont les joueurs qui font le style d’une équipe, pas le coach. Moi, j’ai toujours été convaincu qu’un bon entraîneur est capable de mettre sa patte sur la façon de jouer d’une équipe. Et ce que fait Bielsa depuis le début de saison me conforte dans cet avis. Je n’ai jamais vu un entraîneur imprimer aussi vite sa marque à l’équipe. C’est passionnant parce que c’est presque un cas d’école : comment, avec une équipe quasiment inchangée, on peut à ce point la faire jouer aussi différemment et avec un rendu largement supérieur. »