Cible des supporters marseillais et de nombreux observateurs, Vincent Labrune possède encore des soutiens dans ce milieu impitoyable.
« Vincent Labrune, il est président, directeur sportif, recruteur. Il faut être sérieux deux minutes. Ce sont des métiers, ça ! » A l'instar de Bernard Casoni, de nombreuses personnalités ne cessent de pointer du doigt Vincent Labrune cette saison. Jean-Claude Dassier en a également remis une couche cette semaine. Sous le feu des projecteurs, le président marseillais peut toutefois compter sur des messages de soutien, en dehors de ses proches comme Basile Boli.
Labrune et « la promesse faite à Robert Louis-Dreyfus »
Mardi, dans La Provence, plusieurs présidents de Ligue 1 sont montés au créneau : « Vincent est mon ami, je le soutiens, j’espère que ça ira. On l’a souvent au téléphone. Ça peut arriver une saison sans ! On dirait que c’est la fin du monde, il ne faut pas pousser », a lancé Louis Nicollin, imité par Waldemar Kita : « Un type avec qui je m’entends très bien. Il est constructif, positif, et défend bien le football français. Sincèrement, je pense que c’est un super-mec. Ma situation était aussi compliquée à Nantes il y a plusieurs années, je sais donc ce que c’est. »Jean-François Fortin, le président de Caen, est allé plus loin, en évoquant Margarita Louis-Dreyfus : « Vouloir son départ ne changera pas grand-chose aux prestations sur le terrain. Je sais que Vincent ne peut mener un certain nombre d’actions seulement si l’actionnaire est d’accord. Dans le cas contraire, il est complètement désemparé. Je sais aussi à quel point il aime Marseille et essaie de répondre au mieux à la promesse faite à Robert Louis-Dreyfus. »