Pris à partie par une partie du public du stade Vélodrome depuis plusieurs mois, le défenseur marseillais Jérémy Morel compte bien rester droit dans ses bottes.
Depuis son arrivée à l’été 2011 en provenance du FC Lorient, Jérémy Morel n’a jamais vraiment fait l’unanimité au sein de l’Olympique de Marseille. Très souvent critiqué pour ses prestations sur le terrain, l’arrière latéral gauche formé chez les Merlus est récemment revenu d’une longue blessure. Auteur d’un match honorable cet après-midi face à… Lorient, Morel s’est pourtant une nouvelle fois attiré les sifflets d’une partie du stade Vélodrome.
« ILS DEVRONT ME SUPPORTER JUSQU’EN 2015… »
Réagissant à cette attitude du public à son égard, ce dernier assure voiloir garder la tête haute. « Il n'y a plus rien qui me touche. Cela peut déplaire aux supporters mais si l'on me demande de jouer et que j'estime que c'est nécessaire pour le club, je le ferai. Ils devront me supporter jusqu'en 2015... Le plus important, c’est qu’au sein du groupe, tout le monde a montré de la compassion. C’est toujours sympa d’avoir des petites marques d’affection. C’est bien de le dire, mais aussi de le dire publiquement. », a-t-il déclaré peu après la victoire face à son club formateur (1-0) grâce à un but d’André-Pierre Gignac. Le défenseur peut toutefois compter sur le soutien de ses coéquipiers.
AYEW : « CELA REJAILLIT SUR L’ENSEMBLE DU GROUPE »
Ainsi, L’Équipe assure que le président du club Vincent Labrune lui aurait apporté son soutien dans les vestiaires. Tout comme certains camarades de Jérémy Morel, jugeant ce traitement de faveur injustifié. « Depuis son retour de blessure, Jérémy fait de bons matches. Tout le monde a besoin de confiance et si un joueur qui a fait un bon match se fait siffler comme ça, c'est très compliqué, et cela rejaillit sur l'ensemble du groupe », a par exemple indiqué André Ayew.