OM : « Anigo ? L’OM, c’est dans ses tripes »
La rédaction

Dans un entretien accordé à La Provence, l’ancien président de l’OM Christophe Bouchet a évoqué la présence de José Anigo sur le banc olympien.

À la tête de l’OM entre 2002 et 2004, Christophe Bouchet avait lui aussi viré l’entraîneur en poste, à savoir Alain Perrin, et installé José Anigo sur le banc olympien. Après avoir évoqué les qualités du directeur sportif et entraîneur intérimaire de l’OM, Bouchet a parlé de la possible prolongation de l’intérim après la trêve.

« INCULQUER AUX JOUEURS DES VALEURS »

« José avait cette capacité à trouver les mots pour inculquer aux joueurs des valeurs, une envie de se battre. Les joueurs avaient alors besoin d’être entraînés, motivés. D’autant que, dans le même temps, Alain Perrin n’avait plus les mots pour ça; peut-être qu’il n’était pas suffisamment concerné par le club à ce moment-là. L’OM, c’est dans ses tripes. C’est toujours le bon moment pour rappeler aux joueurs que le club, c’est autre chose qu’une entreprise qui vous lâche un salaire à la fin du mois. Et ça, José l’incarne parfaitement. »

« IL NE DOIT PAS S’ÉPUISER À ÊTRE ENTRAÎNEUR »

Concernant la prolongation de l’intérim après la trêve, Bouchet se montre contre : « C’est à José et Vincent de voir entre eux. Ça peut être une solution. Mais il faut aussi que José ait la tête froide pour préparer la saison suivante qui sera décisive avec, notamment, l’entrée dans le nouveau stade Vélodrome. Après, il a fait du bon boulot comme directeur sportif ; il ne doit pas s’épuiser à être entraîneur. J’aurais donc tendance à penser qu’un passage de témoin en douceur pendant la saison serait la meilleure solution. La transition doit s’effectuer avec un entraîneur dont l’identité aura été mûrement réfléchie, et qui aura les qualités pour faire progresser ce groupe-là. Ce qui nécessite que José ait les mains plus libres au moment de se pencher sur la saison suivante. Après, la gestion d’un club est une affaire de famille, cela relève de l’intime. »

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