Cité dans d'une enquête sur les liens supposés de l'OM et le grand banditisme, José Anigo -le directeur sportif du club phocéen- s'est défendu de l'image parfois ternie qu'il renvoie auprès du grand public.
José Anigo refuse les amalgames. En janvier dernier, le nom du directeur sportif était apparu lors d’une perquisition au siège de l’OM dans le cadre d’une enquête sur les liens supposés entre le club et le grand banditisme. S'il a toujours affirmé être "blanc comme neige" dans cette affaire, le bras droit de Vincent Labrune a confié regretter l'image qu'il renvoie auprès du grand public.
« Je ne suis pas celui que l’on décrit trop souvent » « Et je vous avait dit que l’enquête qui avait été ouverte était la meilleure chose qui pouvait m’arriver car elle prouverait que je n’ai jamais rien fait de mal. Tous ceux qui m’ont sali à tort vont devoir assumer. Après, je sais bien ce que les gens s’imaginent. Ma morphologie et les traits de mon visage donnent de moi une mauvaise image, a-t-il déclaré dans un entretien accordé à L’Equipe. Mais je ne suis pas celui que l’on décrit trop souvent et je voudrais être perçu comme je suis. Je ne suis ni un délinquant, ni un voyou, ni un voleur. »