Vincent Labrune, le président de l’OM, est remonté. Avant la rencontre face à Troyes, dimanche dernier (2-1), plusieurs dizaines de supporters phocéens ont manifesté et réclamé le départ des dirigeants actuels. « Retarder l’arrivée au stade de l’équipe de vingt minutes, ce n’est pas spécialement une bonne idée dans le cadre de la préparation de la rencontre. Tout ce qui se passe à l’extérieur du club, ça commence à bien faire. Qu’on nous laisse tranquilles ! Les derniers mouvements de contestation nous interpellent. Il se passe quelque chose en périphérie que l’on a du mal à s’expliquer. Même si on peut comprendre à la marge que les investissements extraordinaires des Qatariens au PSG impressionnent, un certain nombre d’éléments participent à perturber le fonctionnement de l’entreprise » , explique Labrune dans les colonnes de L’Equipe.
« On a porté différentes plaintes pour voir si c’était orchestré »
Le président marseillais s’interroge la multiplication d’évènements contraires à la bonne vie du club phocéen ces dernières semaines. « Nous avons eu droit à une perquisition mi-janvier. Cela ne nous pose aucun problème. On s’est constitués partie civile, car on se considère victimes dans cette affaire. On collabore avec la justice sans problème. Seulement, à la suite de cette perquisition, il y a eu des fuites, dans deux médias différents, d’écoutes téléphoniques qui concernent notre directeur sportif (José Anigo, ndlr). Au même moment, un ancien employé du club (Pape Diouf, ndlr) multiplie les déclarations critiques à l’encontre de l’OM. Et, dimanche, cette manifestation. On a porté différentes plaintes pour voir si c’était orchestré. Je ne veux accuser personne sans preuves, non plus. Nous sommes seulement surpris que tout ça survienne une saison où nous ne quittons pas le podium » , ajoute-t-il.