Labrune : « La critique, je la vis mal »
La rédaction

Vincent Labrune, le président de l’OM, se livre dans colonnes de L’Equipe. Notamment sur les critiques qui entourent son action à la tête du club phocéen depuis 2011. « La saison dernière, on a été critiqués à juste titre. On a fini dixièmes. Cette saison, on a assumé notre stratégie, on a été transparents en annonçant qu’on était mal financièrement. On a fait preuve de démagogie, de populisme ? Non. Par chance, par talent, par miracle, par expertise, financièrement, ça marche. Et sportivement aussi, pour le moment. Alors, oui, la critique, en ce moment, je la vis mal » , avoue Labrune.

« Dans le football, on a le droit de tout dire, d’insulter les gens »

Le président marseillais poursuit : « Est-ce de la paranoïa, la perquisition, les fuites dans la presse, les articles qui nous coupent en deux alors que nous sommes troisièmes, les fauteurs de troubles qui bloquent notre bus avant le match ? Non, ce sont des faits. Moi, ça fait des années que l’on me tacle et je ne réponds jamais. Je pense que j’ai les épaules et le dos assez larges. Mais, à la longue, c’est fatigant. Gérer un club, c’est dur. Gérer l’OM, c’est très dur. Dans le football, on a le droit de tout dire, d’insulter les gens en attendant qu’ils répondent. Moi, désolé, mais je ne rentrerai pas là-dedans. Ce n’est ni ma culture, ni mes valeurs. Là, on a un ancien salarié qui s’est reconverti en talent littéraire et fait la tournée des popotes et des plateaux. Et personne ne lui rappelle que ce n’était pas son club, que s’il est parti, c’est qu’il avait peut-être des comptes à rendre… » .