Un mouvement anti-direction né sur les réseaux sociaux, initié par un supporter déçu, auto proclamé « Le Corbeau phocéen », a rassemblé une centaine de personnes tout au plus avant le match contre Troyes dimanche dernier au Vélodrome. Il visait particulièrement José Anigo, déjà mis à l’index par une banderole (« Anigo casse-toi ») deux semaines plus tôt contre Valenciennes, dans le Virage Nord.
Il fixe les conditions de son départ
Même s’il se dit à bout, usé par toutes ces attaques répétées, qu’elles viennent du Vélodrome ou des médias, le directeur sportif – qui a modifié son agenda au dernier moment alors qu’il devait s’absenter ce week-end - assure en privé à tous ses proches qu’il ne partira pas. Pas comme ça. Par orgueil. Il ne laissera pas le plaisir à ses « ennemis » de décider à sa place de sa date de sortie, qu’il imagine par la grande porte. Il fera front tant que la vérité, « sa » vérité, n’éclatera pas au grand jour. Après 25 ans passés au club, JA veut donner l’impression que c’est lui et lui seul qui maîtrise son destin. En filigrane, le message du directeur sportif marseillais transpire : il choisira (peut-être) de partir en fin de saison, mais uniquement si l’OM finit sur le podium en championnat, assuré d’un statut et d’une ambition à la hauteur de son histoire. Et certainement pas autrement.
A Marseille, Gilles Bertuzzi