A l’occasion d’une interview accordée à La Provence, Pape Diouf est revenu sur son départ de l’OM en 2009. Trois ans et demi après, il détaille une nouvelle fois les méthodes de l’entourage de Robert Louis-Dreyfus, et notamment celles de Vincent Labrune, l’actuel président.
« Avec lui, on a eu des combats »
« C'est en effet un départ subi, dans la mesure où on avait gangrené l'environnement dans lequel j'évoluais. Ceux qui avaient mis en place cette situation attendaient que je dise "oui" à tout. Ils souhaitaient que j'obéisse à ce qu'ils rapportaient comme étant la volonté de Robert. Lequel n'envoyait jamais qui que ce soit pour faire passer ses messages. Lequel s'est éteint huit jours après mon départ. C'est dire si cet homme-là, qui a eu d'autres combats à mener, avait en tête de faire partir Pape Diouf... Dans cette affaire, j'ai choisi de ne pas être un béni-oui-oui. Je ne suis pas dans une logique de règlement de comptes. Avec lui, on a eu des combats. Je pense avoir mené ces combats à visage découvert, sans masque. Ce qui n'était pas son cas. Lui se réfugiait derrière l'expression "l'entourage de Robert a dit"... ».