Dans les colonnes de L’Equipe, Benoît Cheyrou, le milieu de terrain de l’OM, revient sur les deux premières saisons très compliquées de son coéquipier André-Pierre Gignac à Marseille. « Il a vécu des moments extrêmement difficiles, mais peu de gens s’en rendent compte. On prend toujours le prétexte de son contrat, qui a surtout été une source de pression pour lui, on oublie qu’il a très souvent été blessé » , souligne Cheyrou.
Fanni : « Partir pour Gignac, c’était comme une délivrance »
Proche d’un départ à Fulham lors de l’été 2011, Gignac s’est accroché et a fini par remonter la pente. Non sans en avoir douté. « La vérité, c’est que les critiques l’ont fait souffrir. Lui, mais aussi sa famille. Dédé avait très envie qu’elle entende autre chose à son sujet » , ajoute l’ex-Lillois. « Ce n’était même pas une question d’argent. À Marseille, il gagne sa vie comme il la gagnerait à l’étranger. Il voulait se sentir mieux mais il avait surtout du mal à admettre qu’il avait pu ne pas se sentir bien dans le club qu’il affectionne le plus. Partir, c’était comme une délivrance, l’espoir de voir sa famille plus tranquille. Le désamour de sa région lui a beaucoup coûté » , se souvient Rod Fanni.