Interrogé par Le Progrès à deux jours du choc face à l’Olympique Lyonnais, Elie Baup n’a pas voulu commenter les rumeurs de rachat et les manifestations « anti-direction ». Il a plutôt insisté sur les conditions dans lesquelles son groupe évolue : « Je ne veux m’occuper que du sportif, avec José Anigo, mon staff, les joueurs. Il se dégage une force commune, une envie de se serrer les coudes. Cela fait aujourd’hui sept mois qu’on est sur le podium, on joue dans un stade en travaux, avec de la ferraille partout, mais on avance. A l’extérieur on joue toujours à guichets fermés, ce côté populaire n’a pas varié, et l’OM reste le club le plus aimé des Français ».
« Dans deux ans, on comptera sur eux »
Loin d’avoir le budget du PSG, Elie Baup s’est exprimé sur l’importance du centre de formation, que ce soit à l’OL ou à l’OM : « Cette situation oblige à revenir aux fondamentaux de travail, et d’identité, et remet en avant la notion de labeur. L’OL cultive son identité lyonnaise et est dans la continuité avec Rémi Garde, qui fait du bon travail. Son centre de formation est logiquement mis en avant. Il existe une belle génération 91 notamment, mais à l’OM on bosse aussi. Nos meilleurs jeunes, les Abdullah, Jobello, Anani, sont de 1994, ils s’entraînent avec les pros, dans deux ans, on comptera vraiment sur eux ».