OM : Valbuena, la boulette qui ternit son bilan
La rédaction

Mathieu Valbuena aurait pu être le grand protagoniste de cet OM-Nice, mais à cause d’une erreur symbole du mal marseillais du jour, la copie est au final décevante…

Mathieu Valbuena est le leader de cet OM version 2012/13. L’attaquant marseillais, à qui Elie Baup n’a pas hésité à confier les clés de son équipe au poste de meneur de jeu, a tenté de jouer ce rôle à nouveau, lors de ce match de 14h, à domicile, face à Nice. Mais Mathieu Valbuena a surtout été le symbole du grand mal marseillais de la première période : le manque de réalisme. A cinq reprises, les Phocéens ont loupé l’immanquable sur le but d’Ospina. Deux coups de tête à bout portant de Cheyrou très loin du cadre. Une tête d’Ayew, en position idéale, qui ne trouve pas la faille non plus. Un face-à-face d’Amalfitano perdu. Mais surtout un penalty manqué. Un penalty obtenu par Morgan Amalfitano que Mathieu Valbuena a pris la responsabilité de tirer. Malheureusement pour lui et l’OM, de mal tirer. Pas bien placée, à mi-hauteur, la frappe de Valbuena a permis à Ospina de continuer son festival.

Valbuena a tenté de se rattraper Mathieu Valbuena, après cette boulette, a tout tenté pour se rattraper. Avant la pause, il a grandement contribué à l’ouverture du score d’un OM qui aurait pu (dû) mener 3 ou 4-0 en rentrant aux vestiaires. D’un magnifique centre dans le dos de la défense, Valbuena a déposé le ballon sur la tête d’André Ayew pour l’ouverture du score et sa cinquième passe décisive de la saison en Ligue 1. C’est lui, aussi, qui a pensé avoir donné la victoire aux Marseillais après le but du 1-1 de Cvitanich, en trouvant la faille après une partie de billard. Mais l’égalisation en toute fin de rencontre de Fabrice Abriel est venue rappeler à Valbuena que malgré tout ce qu’il a fait durant la rencontre, il a sans doute loupé l’essentiel : débloquer le compteur au plus fort de la bonne période marseillaise. Car avec un score, logique, de 3-0 à la pause, on n’aurait pas donné cher de la peau des Niçois, qui ramènent miraculeusement un point du Vélodrome.