Quand le maître à jouer de l'OM ne joue pas, Marseille gagne. Alors à quoi bon garder un élément, qui plus est, mauvais six mois sur dix ?
Lucho Gonzàlez est-il un bon joueur ? Oui, un bon. Un très bon, même. Techniquement bien armé, intelligence de jeu et charisme à l'appui. L'Argentin peut même, parfois, être un grand joueur. Quand il est bien entouré... Avec Brandao et André-Pierre Gignac devant lui, difficile de toucher l'excellence, donc. Au-delà du débat sur la valeur de l'Argentin, évacué par Mickaël Landreau, gardien de Lille, dans 100% Foot : « L'essentiel, c'est qu'il y ait du mouvement autour de lui. Il fait jouer les autres et c'est une pièce essentielle dans le jeu de Marseille », le 10 Sport se pose une simple question : est-il indispensable ? Pour 358 000 euros brut mensuel, la réponse est non.
« Ça sent le sapin pour lui »
Face au PSG (2-1), Lucho Gonzàlez a passé plus d'une heure sur le banc de touche. Les évènements de sa tumultueuse semaine (home-jacking) ont perturbé sa préparation. Et les six dernières semaines, c'est quoi l'excuse : l'affaire Brandao ? « Il est très moyen depuis le début de la saison, voir mauvais ces derniers temps, lance Éric Di Méco, ancien joueur de l'OM aujourd'hui consultant pour RMC. Ça sent le sapin pour lui... Ça va faire deux ans qu'il est là ce garçon. Combien de temps il a été bon ? Quatre mois ! C'est lui qui doit rendre les autres meilleurs, pas l'inverse. »