Pour lancer son championnat, les hommes d’Elie Baup se déplacent chez le promu rémois, qui retrouve la Ligue 1 trente-trois ans après ses exploits d’antan. Une équation compliquée, dont voici les différentes inconnues.
Reims, une équipe joueuse
Reims n’est peut-être qu’un promu, mais retrouve la Ligue 1 avec, dans le jeu, beaucoup d’ambitions. Le coach Hubert Fournier, ancien joueur de Lyon et qui entame sa troisième saison sur le banc, insiste sur la production d’un football agréable. C’est en s’appuyant sur ces valeurs que les Champenois ont construit leur montée la saison passée et c’est ainsi que Reims compte aborder la Ligue 1. Les défenseurs n’hésitent pas à relancer au sol, et l’équipe apprécie particulièrement le jeu sur les côtés.
Une euphorie à contrôler
Reims retrouve l’élite après trente-trois ans d’absence. Alors forcément, la ville bouillonne avant de recevoir l’Olympique de Marseille. Ce soir, le stade Auguste-Delaune affichera complet, avec un peu plus de vingt mille supporters. Avec le stade en feu et les médias de toute la France, les Rémois pourraient démarrer la rencontre à deux cents à l’heure. Marseille, qui a joué ce jeudi en coupe d’Europe, devra veiller à rentrer dans son match dès les premières minutes. Attention aux jambes lourdes !
Un milieu costaud
La salle des machines rémoise est toute neuve, pour les retrouvailles avec la Ligue 1. Ce soir, Krychowiak, passé par Reims il y a deux ans, et Antoine Devaux, tout juste arrivé de Toulouse, devraient débuter dans l’axe, au milieu. Krychowiak, formé à Bordeaux et passé par Nantes, combine une grosse puissance physique et une bonne utilisation du ballon. A ses côtés, Devaux, qui devrait évoluer un cran plus haut, a lui aussi de bonnes qualités défensives. La bataille du milieu va être rude.
Un côté droit à surveiller
C’est le point fort de cette formation champenoise. Le latéral Christopher Glombard et le milieu offensif Odaïr Fortes s’entendent à merveille. Le premier n’hésite pas à apporter le surnombre sur son flanc. Fortes, lui, est un dribbleur déroutant, capable d’éliminer deux trois adversaires sur une action. En Champagne, les supporters le surnomment TGV, c’est dire. Résultat, le jeu rémois penche inévitablement à droite. Jérémy Morel est prévenu.