OM : Les coulisses du jeudi noir d’Amalfitano
La rédaction

La journée de Morgan Amalfitano a été bien longue ce jeudi 15 novembre. Convoqué par la commission de discipline de la LFP, le joueur a finalement plaidé sa cause depuis Marseille.

Faire Marseille / Paris pour expliquer à une commission qui va sans doute vous suspendre, pourquoi vous avez eu un geste d’humeur lors d’un Clasico n’est déjà pas bien drôle. Quand en plus la journée tourne à l’attente stérile avec une fin attendue malgré tout, vous vous dites que c’était un jeudi noir.

Pas d’avion, pas de commission…ou presque

La Provence rapporte aujourd’hui quelques détails de la journée d’Amalfitano, en route vers Paris pour défendre sa cause après sa gifle assénée à Matuidi lors de l’OM-PSG du 7 octobre. Un jour qui commençait mal avec une grève des contrôleurs aériens, reportant plusieurs fois le départ du joueur, de José Anigo et de l’avocat Maître Régis Rebuffat. Cette délégation devait se rendre au siège de la LFP pour savoir à quelle sauce allait être mangé le milieu marseillais.
Finalement, voyant le temps passer et le timing se resserrer, les olympiens ont demandé à la commission de discipline de la Ligue de faire une audioconférence. Une demande acceptée, et le joueur a donc pu débuter son audition à 19h, depuis le Centre Robert Louis-Dreyfus.

Finalement, c’est le tarif de base


L’axe de défense du Marseillais a été de clamer qu’il n’avait jamais eu de tels gestes auparavant. Un joueur propre et sans antécédents étant plus à même d’inspirer la clémence des juges. Déjà, dans un entretien accordé dés le 12 octobre à La Provence, l’ex-Lorientais avait commencé à établir sa ligne de défense, et toute la communication du club avait suivi ainsi. Coté parisien, Matuidi qui avait été convoqué comme témoin, a choisi de ne pas se rendre à la séance, au lendemain de son match à Parme avec les Bleus.
Finalement, la présence sur place du juriste de l’OM, Alexandre Mailhe, et la stratégie adoptée ont permis au joueur de ne récolter que deux matchs de suspension. Une sanction dans la norme et loin d’être disproportionnée. La bonne nouvelle pour Elie Baup c’est que son ailier droit pourra jouer face à Bordeaux dimanche. La suspension ne prenant effet que le lendemain.

Par Ryad Ouslimani