José Anigo, toujours au Cameroun, a donné des nouvelles et quelques bonnes informations. Le directeur sportif de l’OM a surtout ramené une jolie boîte à claques.
Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas entendu José Anigo. Depuis son épisode malheureux avec Didier Deschamps, le directeur sportif a préféré se murer dans le silence et partir sillonner les pays où les talents sont rois. Cette semaine, Anigo est toujous au Cameroun. Sur RMC, il est revenu sur les informations qu’il a recueillies. « Cela fait quelques années qu’on est sur le Cameroun. On vient ici tous les trois mois, on a tissé une vraie relation là-bas. J’ai vu des gamins de talent extraordinaires, mais c’est encore jeune. De toute façon, le mercato de janvier, c’est toujours compliqué. Surtout pour nous, avec notre manne financière ». On l’aura compris, ce n’est pas du pays où règnent les Lions Indomptables que les Marseillais trouveront leur attaquant pour cet hiver.
« C’est fatigant » En revanche, Anigo, invité à réagir sur les critiques dont il fait l’objet sur son « utilité au sein du club » et les joueurs qu’il a fait signer à l’OM, s’est emporté. « Les cas Amalfitano, Valbuena, Rémy, je peux vous parler de la façon dont ça s’est passé, a-t-il embrayé. Avec Rémy, par exemple. Ici, on a expliqué, on m’a expliqué qu’il n’était pas un joueur de très haut niveau, sans expérience. Il a mis 16 buts la première saison. Excusez-moi, mais c’est quand même pas mal. Les critiques, c’est fatigant. Le tort que j’ai, c’est que je laisse beaucoup parler, je ne réponds pas. Mais ça m’emmerde d’entendre des reproches. C’est injuste. C’est fatigant, je n’ai pas envie de me justifier tout le temps mais je le fais parfois ». Cela a la mérite d’être clair.