L'Olympique de Marseille a agité les dernières heures du mercato. Pour un résultat nul. Vincent Labrune, le nouveau président, revient sur cet épilogue? risible.
La nouvelle tombe le 31, au matin. André-Pierre Gignac est en Angleterre, pour négocier sa venue dans un club de Premier League. L’ancien toulousain, tout juste rentré de Merano, est donc prié d’aller exercer ses talents de buteurs ailleurs. Une drôle d’idée, à quelques heures de la fermeture du mercato, expliquée par les envies de Didier Deschamps. Le coach marseillais veut son grand attaquant et pense l’avoir trouvé en la personne d’Amauri. Les négociations durent toute la journée, pour finalement échouer. Marseille fait marche arrière, et rappelle Gignac…
« C’est un garçon que j’apprécie beaucoup »
De drôles de manières, qu’explique aujourd’hui Vincent Labrune sur les antennes de RMC : « Tout cela, c’est la vie de l’entreprise. Gignac sait qu’il n’est pas encore sportivement au niveau des investissements que l’OM a misés sur lui. Et ce ne sont pas 10 heures en fin de mercato qui vont gâcher notre bonne gestion du marché des transferts. On avait dit qu’à 99,9%, notre recrutement était terminé, sauf opportunité. Il y a eu une opportunité, mais ça ne s’est pas fait. Si j’avais voulu que Gignac parte, il serait parti. C’est même moi qui ai mis un terme au dossier Amauri. A un moment donné, ça ne devenait plus un choix sportif… mais un enjeu économique. J’ai alors dit « stop ». Et même Didier a compris cette décision. Je suis très content que Gignac reste. On compte sur lui. C’est même un garçon que j’apprécie beaucoup, si vous voulez savoir ».
Beaucoup de bruits, pour peu de résultats. Comme le Vélodrome….