L’OM est en pleine crise sportive et vient de subir la pire série de défaites de son histoire. Dans un club aussi médiatique et sulfureux que Marseille, on aurait pu penser à de grands chamboulements en interne. Il n'en est rien. Vincent Labrune a réaffirmer sa volonté de faire confiance à Didier Deschamps.
Quasiment condamné pour la troisième place de Ligue 1, synonyme de qualification pour la Ligue des champions, éliminé de la Coupe de France par Quevilly, club de National, l’OM est en plein doute et en pleine crise sportive. Et pour la première fois de son histoire, Marseille vient de subir sept défaites d’affilée. Ne reste donc plus aux Olympiens que la Coupe de la Ligue dont ils disputeront la finale le 14 avril prochain, face à Lyon, et la Ligue des champions où ils affrontent l’ogre Bayern Munich en quarts de finale. Des compétitions où les Marseillais vont être dans l’obligation de briller pour sauver une saison jusqu’ici indigne de leur rang.
Labrune : " Deschamps est l'entraîneur qu'il faut à l'OM " Devant cette situation préoccupante, l’avenir de Didier Deschamps à l’OM aurait légitimement pu se brouiller mais Vincent Labrune, le président marseillais, a tenu à balayer l’éventualité d’un licenciement. « On est ensemble depuis le début et on va au bout ensemble. Je ne me pose même pas la question, a-t-il affirmé dans La Provence. Il a prolongé l'été dernier en connaissance de cause, pour s'inscrire dans la durée, parce que c'est sa volonté, celle de l'actionnaire et la mienne. Je l'ai toujours défendu et protégé, parce que je pense que c'est l'entraîneur qu'il faut à l'OM. Je ne vais sûrement pas changer d'avis alors que l'équipe est qualifiée pour les quarts de la Ligue des champions, ce qui n'était plus arrivé depuis 1991. Je ne lui reproche rien. À Caen (ndlr : contre Quevilly), ce n'était pas lui qui défendait ». Didier Deschamps semble donc jouir d’une totale immunité à l’OM et ce, malgré des résultats et un jeu décevants. Le fait d’avoir apporté ce titre de champion de France en 2010, qui fuyait Marseille depuis dix-sept ans, n’y est certainement pas anodin.