L’ancien président de l’OM, Pape Diouf, invité par le Phocéen.fr, a évoqué de nombreux sujets. Sur Anigo, Labrune, la politique et un éventuel retour à l’OM. Extraits.
Un retour à l’OM ? « La seule chose qui pourrait me faire revenir c'est un changement radical de situation. C'est à dire un peu comme ça se passe à Paris, quelqu'un qui vient avec des millions et qui veut mettre en place une nouvelle politique, et ne pas faire une continuation de ce qui se fait. Ou alors en étant d'un pessimisme noir, c'est que le club connaisse des problèmes tels qu'il faille quasiment le remonter et le remettre sur les rails. Là oui, parce que je me dirais qu'il y a un travail à faire et quelque chose à remettre en place ».
Labrune, son successeur « Concernant nos relations aujourd'hui, amis comme il le sous-entend, c'est peut être trop dire. Mais nous avons normalisé et cordialisé nos relations. Nous nous sommes rencontrés l'an dernier lors de la remise du ballon d'or avec Messi à Zurich. Notre discussion a duré deux heures de temps, et il m'a dit qu'il regrettait vivement ce qu'il s'était passé, qu'il n'avait pas compris. Il m'a dit que j'avais été un bon président de l'OM. Partant de cette discussion, il n'y a pas de raisons aujourd'hui que nous nous tirions dans les pattes ».
Le cas Anigo « Je fais un distingo entre la personne et le technicien. Concernant ses déclarations où il avait dit qu'il quitterait le club avec moi, chacun a sa manière de voir la vie. Que José soit resté, il avait ses raisons, peut-être pas les bonnes, mais il avait ses raisons. À partir de quoi je m'interdis de juger cet acte. On n'a pas eu l'occasion de parler par la suite. Dès lors que je suis parti, chacun a mené sa vie. Si on parle du technicien, nous avions constitué avec Julien Fournier un vrai trio où l'on travaillait de manière harmonieuse. C’est un passionné, un enthousiaste ».