Sur RMC, Didier Poulmaire, l’avocat de Yoann Gourcuff, est revenu sur la polémique suscitée par l’attitude de son client qui, touché à une cuisse, est sorti du terrain sans rien demander à personne lors d’OL-Nice.
L’attitude de Yoann Gourcuff, touché à une cuisse et sorti sans un regard pour son entraîneur lors d’OL-Nice, suscite la polémique depuis samedi. Alors que l’équipe de Luis Attaque faisait le procès du milieu de terrain lyonnais lundi sur RMC, son avocat Didier Poulmaire s’est invité dans l’émission pour défendre son client.
« VOUS NE LE VERREZ JAMAIS PRENDRE UN JET PRIVÉ OU ROULER EN FERRARI »
« Je peux comprendre les réactions et je ne suis pas là pour défendre Yoann coûte que coûte. Je travaille avec lui depuis à peu près 12 ans. Et pendant toutes ces années, j’ai eu à mes côtés un passionné de foot. Vous ne le verrez jamais prendre un jet privé ou rouler en Ferrari. Sa vie est consacrée au football. C’est aujourd’hui un garçon qui n’est pas heureux, qui est en souffrance et ça, ça me pose problème. On peut toujours juger le comportement des uns et des autres. Mais il a choisi de rester dans le football français », a-t-il confié sur RMC.
POULMAIRE CONTACTÉ PAR MANCHESTER CITY ET LE MILAN AC ?
« À un moment donné, j’ai eu en face de moi un monsieur qui s’appelle Galliani (vice-président du Milan AC, ndlr) et qui m’a tendu un chèque de plusieurs millions d’euros pour dire : "Yoann, tu dois revenir en Italie, tu n’as rien à faire à Bordeaux." Et il est resté à Bordeaux. Il y a deux ou trois ans, des gens de Manchester City m’ont fait venir en jet privé pour me dire : "C’est la terre du football. Il doit venir ici." Yoann a envie de réussir en France mais il fait face à des problèmes physiques. Je ne suis pas médecin, donc je ne vais pas commenter ça. Je suis triste de voir qu’il n’arrive pas à nous faire rêver comme il l’a fait à une époque à Bordeaux. On peut dire ce qu’on veut mais je pense que Yoann a un grand talent. Actuellement, ce n’est pas une réussite, ni pour le club, ni pour lui. Mais il est le premier pénalisé ».