OL - Polémique : Pierre Ménès revient sur le geste de Fékir contre l’ASSE !
Guillaume de Saint Sauveur -
Journaliste
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

Alors que le geste de provocation de Nabil Fékir dimanche dernier lors du derby a beaucoup fait parler, Pierre Ménès tente d’assurer la défense de l’attaquant de l’OL.

« J’assume ce que j’ai fait, mais je regrette les débordements. Cette polémique a fait oublier le superbe résultat qu’on a obtenu. Si j’avais su ce qui allait se passer, je ne l’aurais peut-être pas fait, mais c’était un geste instinctif », expliquait Nabil Fékir dimanche dernier après le carton de l’OL sur la pelouse de l’ASSE (5-0), lui qui avait provoqué les supporters adverses en retirant son maillot devant le kop stéphanois après son second but de la soirée. Dans sa chronique de la semaine sur Cnewsmatin, Pierre Ménès est revenu sur les nombreuses critiques à l’encontre du joueur de l’OL.

« Qu’est-ce qu’on n’a pas entendu sur l’irresponsabilité du capitaine… 

« Lyon s’est trimballé, dimanche, sur la pelouse de Geoffroy-Guichard pour signer un succès historique (0-5). Après avoir inscrit le cinquième but de l’OL, avec une facilité déconcertante face à un Stéphane Ruffier livré à lui-même, Fekir a enlevé son maillot pour montrer son nom aux supporters stéphanois, qui ont réagi avec une intelligence extrême en envahissant le terrain. Ce qui a entraîné l’interruption du match pendant de longues minutes. Et là, qu’est-ce qu’on n’a pas entendu sur l’irresponsabilité supposée du capitaine lyonnais. Donc, comme avec Kurzawa, au fond, on brûle un joueur sur sa célébration en laissant de côté sa performance sur le terrain. Cristiano Ronaldo et Lionel Messi, à Santiago Bernabeu en plus, avaient déjà célébré un but de cette manière, et tout le monde avait trouvé ça génial. Surtout, pas un supporter n’avait tenté d’envahir le terrain. Mais, dans tous les cas, on est en France. Et c’est parfois bien lassant », explique Pierre Ménès.

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