OL - Clash : Pierre Ménès revient sur une explication musclée avec Aulas !
La rédaction

Si les rapports entre Pierre Ménès et Jean-Michel Aulas semblent s’être améliorés avec le temps, le président de l’OL a néanmoins déjà en clash avec le consultant de Canal +. Ce dernier revient sur cet épisode.

Les faits remontent à septembre, une semaine après un entretien diffusé sur Canal + entre Pierre Ménès et Bafetimbi Gomis, qui pointait du doigt la gestion de Jean-Michel Aulas avec l’ancien buteur de l’OL. Une explication entre le président rhodanien et Pierre Ménès avait alors été organisée, ce qui n’était pas franchement du goût du consultant comme il le raconte dans Hors Format.

« C’était fait pour de mauvaises raisons »

« J’étais pas très content de le faire. Pas très content, parce que je trouvais que c’était fait pour de mauvaises raisons. Je trouvais ça hallucinant ! Merde, je me mets à parler comme Luchini (rires) ! Hallucinant que quelqu’un reproche à un journaliste d’avoir fait une interview (…) Aulas peut être injuste ? J’avais très peur de ça. Peur de lui, en me disant qu’il était capable de dire n’importe quoi, capable de mentir. Le mensonge, c’est vraiment quelque chose qui peut me faire sortir de mes gonds. Quelqu’un qui ment sur moi, qui dit quelque chose qui n’est pas vrai, ça peut me faire devenir dingue », explique dans un premier temps Pierre Ménès.

« Je m’exposais à ce qu’il balance n’importe quoi »

Il poursuit : « J’aurais pu devenir dingue ? Complètement. Je ne supporte pas l’injustice, ni le mensonge. J’étais vraiment dans une position inconfortable. Je me disais qu’en le mettant trop en difficulté, je m’exposais à ce qu’il me balance n’importe quoi, juste pour s’en sortir. C’est pas son argument foireux sur mon passage à Reims qui allait m’atteindre. J’avais envie de lui dire : « Attends ! J’ai été directeur du développement dix mois. Toi, ça fait vingt ans que tu es président de ton club. Comparons ce qui est comparable ! ». C’est une attaque qui ne me touche pas, dans la mesure où je n’avais aucun pouvoir à Reims ».

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