OL : le retour discret de Gourcuff
La rédaction

Absent des terrains depuis deux mois, Yoann Gourcuff a fait son grand retour à Toulouse ce mercredi (0-3). Entré en jeu à vingt-cinq minutes de la fin, le milieu offensif lyonnais n'a guère eu le temps de se mettre en valeur. Mais l'essentiel était ailleurs...

On ne l’avait plus vu sur les terrains depuis le 14 février et le 8e de finale aller de Ligue des champions contre l’APOEL Nicosie (1-0). Pire encore, Yoann Gourcuff n’était plus apparu en Ligue 1 depuis le 21 décembre et une défaite à Valenciennes (0-1). Débarrassé des douleurs aux adducteurs qui l’avaient éloigné des terrains ces deux derniers mois, le milieu offensif lyonnais, qui n’avait joué jusque-là que 164 minutes en 2012, a fait son grand retour ce mercredi à Toulouse (0-3). Entré en jeu à la 64e minute en remplacement de Clément Grenier alors que le score était déjà de 2-0 pour le TFC, l’international français a retrouvé son poste habituel en soutien de Lisandro. Mais n’a guère eu le temps de se mettre réellement en valeur au cours des vingt-cinq minutes passées sur le terrain, si ce n’est sur deux corners parfaitement distillés sur les têtes de Koné (71e) et Gonalons (81e).

L’essentiel était ailleurs
Pour le reste, à l’image d’une équipe lyonnaise apathique tout au long de la rencontre, Gourcuff s’est montré quelque peu discret, mais propre dans tout ce qu’il a tenté : 21 ballons touchés, quatre gagnés, cinq perdus, et surtout 93% de passes réussies. Il a tenté sa chance, comme souvent, dans les arrêts de jeu, mais avec peu de réussite : deux reprises de volée, dont la première acrobatique, mais non-cadrées (90e+1 et 90e+3). Il est toutefois encore bien trop tôt pour le juger, surtout sur un temps de jeu si restreint. Et puis, au vu des derniers mois passés en grande partie à l’infirmerie, l’essentiel était ailleurs ce soir : le voir à nouveau sur un terrain était déjà une petite victoire en soi. D'autant qu'à Lyon et ailleurs, la rumeur court que Laurent Blanc serait prêt à le prendre pour l’Euro s’il aligne trois ou quatre matchs d’ici à la fin de la saison. Il en reste sept à Lyon, il en a déjà fait quasiment un demi. C'est mieux que rien. En attendant le mieux...