Le président de l'Olympqie Lyonnais profite de la fin de la période des transferts pour justifier ses choix estivaux. le cas de Cris, celui de Malouda, les discussions avortées avec Toulalan. Jean-michel Aulas esplique tout.
« On pouvait être en danger à moyen terme », ce sont les mots du président Aulas. Voilà la raison principale pour laquelle Lyon a vendu ses dinosaures : pour ramener de l'argent dans le cochon rose. Sur RMC, le président de l'Olympique Lyonnais est donc revenu sur ce mercato estival, un peu spécial. L'homme semble avoir suivi la logique du marché actuel. « On essaie d’évoluer au niveau des valeurs. Il y avait une forme d’usure. Il a fallu mettre un coup d’oxygène. Il faut retrouver en enthousiasme ce qu’on a perdu en expérience. On a réduit la voilure d’à peu près 30 millions. On pouvait être en danger à moyen terme. L’économie du foot a changé. ».
Les cas Malouda, Cris et Toulalan
Le président de l'OL est revenu sur les dossiers ronflants de ce mercato d'été, évoquant notamment les retours de Toulalan et Malouda. « La porte a toujours été ouverte aux anciens. Pourquoi pas. On a discuté aussi avec Toulalan, qui avait des problèmes à Malaga. Je n’ai pas contacté Malouda, c’est lui qui a eu un contact très tardif avec notre équipe technique. ». Quant au départ de Cris, Jean-Michel Aulas a du mettre ses sentiments de côté. « Ça fait de la peine à tout le monde. Il ne faut pas seulement gérer l’affectif. Quand on ne prend pas les bonnes décisions au bon moment, ça peut être néfaste pour tout le monde. Il a eu une très bonne proposition de Galatasaray. Il va jouer la Ligue des Champions. Tout le monde était triste. Ce qui aurait été dommage ça aurait été de faire l’année de trop. » . Financier avant tout, le président Lyonnais.