Avec un Valbuena en retrait et un Ben Arfa pas assez précis dans ses tentatives, le meilleur joueur phocéen est apparu trop esseulé pour créer le danger. Dommage pour un match où il est censé faire la décision, même si d'autres se sont chargés de concrétiser la domination marseillaise.
Il commence a être habitué...Mais pas sûr que Mamadou Niang apprécie la solitude de l'avant-centre dans un schéma en 4-3-3. Pas souvent servi dans de bonnes conditions par ses partenaires, le Sénégalais s'est créé très peu de situations dangereuses. Sa seule véritable occasion franche fut d'ailleurs un tir enroulé au-dessus en seconde période, après que le ballon lui soit arrivé dans les pieds suite à un tacle...lyonnais. Avec un Valbuena éteint et un Ben Arfa qui a trop souvent joué les intermittents du spectacle, Niang n'a pu bénéficier du soutien indispensable de ses compères d'attaque. Résultat: du déchet dans ses transmissions et quelques fautes commises en attendant désespérément du soutien. De plus, les deux latéraux olympiens, Bonnart et Taiwo, plus occupés à bloquer Govou et Delgado, n'ont pu abreuver leur capitaine de sa dose habituelle de centres, malgré la volonté olympienne de passer par les ailes.
Cheyrou, le chaînon manquant
Et quand Lucho, concentré sur la bataille du milieu de terrain dans une zone dense en joueurs lyonnais, ne peut jouer son rôle de relayeur, l'ancien Strasbourgeois n'a plus que ses yeux pour pleurer. Ou ses bras à lever, c'est selon. L'absence de la rampe de lancement Cheyrou s'est faite sentir. Au final, les meilleures occasions olympiennes ont été obtenues sur des coups de pied arrêtés ou des frappes de loin, avec des tentatives de Kaboré, Taiwo, Brandao ou Lucho. En témoigne le but du premier cité sur un tir des 25 mètres et du second sur une frappe moins lointaine mais tout aussi puissante. Mais pas grand-chose à se mettre sous la dent pour Niang. Son retour coté gauche n'est-il pas le schéma le plus efficace pour lui et pour l'OM? La titularisation de Brandao, avec qui il peut permuter, n'est-elle pas une meilleure solution pour l'épauler' A Didier Deschamps de trouver la recette miracle pour exploiter au mieux le talent d'un joueur de toute façon indispensable.