Les Girondins doivent avant tout leur victoire face au LOSC (3-1) a une capacité à se créer des occasions et à cadrer leurs frappes. Une nouvelle tendance qui doit durer...
Vraiment, ce Bordeaux-là a beaucoup d'atouts. Encore une fois précis sur coup de pieds arrêtés, les Bordelais ont peut-être ajouté cet après-midi la corde qui manquait à leur arc: une belle capacité à cadrer leurs frappes, obligeant Micka Landreau à plusieurs parades décisives. A l'heure de jeu, les joueurs bordelais avaient déjà attrapé dix fois le cadre en quinze tentatives. Au final, Bordeaux a cadré 14 fois sur 22 tirs déclenchés. Forcément, au bout d'un moment, ça finit par passer.
Cette stat marque une vraie progression par rapport aux précédentes rencontres, où les Bordelais avaient du mal à rythmer la fréquence de leur tirs et à ajuster le viseur: seulement 5 tentatives cadrées sur 13 tirs contre l'Olympiakos (2-1), 2 frappes cadrées sur 8 essais face à Monaco (0-0), 2/7 contre Auxerre (1-2), ou encore 4/8 contre Montpellier (1-1). Lorsqu'ils cadrent plus de 50% de leurs frappes, les Girondins sont donc bien plus efficaces. Logique, me direz-vous. Mais lors de cette rencontre, Bordeaux a également progressé sur le nombre de situations chaudes créées. Une nouveauté par rapport aux derniers matchs des Girondins.
A coup sûr une ligne de conduite à conserver pour les prochaines rencontres, et qui évite aux Marine et Blanc de concéder des points contre des équipes réalistes. Plus Bordeaux joue vers l'avant, et plus les Girondins maitrisent la rencontre. Ce qui n'était pas vraiment le cas lors des dernières sorties, où on a vu un Bordeaux timoré laisser filer des points ou un succès plus tranquille face à l'Olympiakos. Mais cela doit-il se faire au détriment de la solidité défensive? En effet, le premier objectif lors du déplacement à Lyon pour les huitièmes de finale aller de la Ligue des Champions sera surtout de ne pas encaisser de buts…