Pierre Ménès, le consultant du Canal Football Club, estime que son métier ne lui permet pas de pouvoir faire l’unanimité et justifie l’image négative qu’il peut renvoyer. Pierre Ménès, le consultant du Canal Football Club, livre des analyses sur Canal+, mais également sur son blog, sans langue de bois. L’homme est donc souvent sujet à de violentes réactions des supporters des différents clubs qui lui reprochent son manque d’objectivité. « Je suis hyper clivant car le foot est hyper clivant », a-t-il justifié.
« SUR TWITTER, JE DESCENDS DANS LA FOSSE » « Si je dis du bien du Paris Saint-Germain, tu es basiquement détesté par les gens de Marseille. Et inversement. La spécificité du football fait que même une critique positive peut entraîner des remarques. Si je tweete : « quel but magnifique d’Ibrahimovic », je vais recevoir une pluie de tweets d’insultes en disant que je suis à la solde du PSG, a expliqué Pierre Ménès sur le site des Inrocks. Sur Twitter, je descends dans la fosse. Parfois j’ai la nausée. En ce moment avec l’affaire Evra, je suis à 200 personnes bloquées par jour sinon c’est 5 en temps normal. Twitter c’est le plus grand portail de la lâcheté. Quelqu’un qui me traite de gros, pour moi c’est du racisme mais c’est un racisme accepté par la société. » « J’INCARNE TOUT CE QU’ILS DÉTESTENT » « Les Cahiers du Foot ? Je suis l’antéchrist pour eux. J’incarne tout ce qu’ils détestent. Un beauf qui a du succès et qui est populaire, a-t-il insisté. Eux ils n’ont pas de succès, personne ne sait qui c’est. Ce sont des bobos anarchos du foot aux cheveux longs et à la barbe mal rasée, ils font monter ma tension. »