Sur la pelouse de Toulouse, l’Olympique Lyonnais, qui pouvait reprendre la première place, a été bien bougé (0-3). Dans de nombreux domaines, les hommes de Rémi Garde ont affiché leurs limites. Explications.
L’impact physique
Dès les premières minutes, les manquements lyonnais transpirent. Dans l’envie, les Toulousains en veulent plus que leurs adversaires du jour. Une détermination qui se ressent dans chaque duel, sur la pelouse du Stadium. Au sol, ou dans les airs, les joueurs de Rémi Garde sont bouffés. En témoigne la réalisation de Wissam Ben Yedder, 1m70, qui se permet de reprendre de la tête un centre, pas vraiment tendu, qui terminait sa course dans les six mètres rhodanien.
La construction
Depuis le début de la saison, Rémi Garde a fait d’une possession importante du cuir le principe de base de son équipe. Mais ce soir, dans ce domaine, Lyon n’a pu rivaliser avec les Toulousains. Déjà, parce que Steed Malbranque, la pièce maîtresse du dispositif, était déporté sur la gauche avec l’absence de Lisandro. Le forfait d’Anthony Réveillère, très bon ces dernières semaines, n’a pas du non plus arranger les affaires de l’OL.
Gonalons, comme un symbole
Ce soir, Maxime Gonalons affrontait Etienne Capoue, son concurrent en équipe de France. Et pendant quatre-vingt-dix minutes, le Toulousain a montré de meilleures dispositions. Capoue a gagné plus de ballons (14 contre 11), alors que son équipe avait moins le ballon. Plus fort, encore, la capacité du milieu de terrain sudiste à se projeter vers l’avant, comme sur le troisième but. Gonalons, lui, est resté très discret.