Le président de l’UCPF estime que la situation a évolué ces dix dernières années et que c’est à l’ASM de s’y adapter.
Alors que l’iniquité née des avantages fiscaux de l’AS Monaco n’a jamais semblé déranger les clubs de L1, la situation a subitement changée. Pas question pour eux d’accepter un rival déloyal, quitte à boycotter le club de la Principauté, voire à l’exclure du championnat français. Interrogé par Le Figaro, Jean-Pierre Louvel a accepté de revenir sur cette situation qui semble inextricable.
« On trouve toujours des solutions »
« Entre la situation d’il y a dix ans et celle de maintenant, les choses ont considérablement évolué. Dans les années 1990, les écarts étaient moins importants, et il y avait un accord tacite pour que Monaco recrute principalement en France. (…) Aujourd’hui, les actionnaires des clubs ne peuvent accepter de tels écarts sur une ligne de départ. Pour réduire cette iniquité, la seule possibilité juridique à notre disposition était d’appliquer la loi sur le sport et que toutes les sociétés aient leur siège social en France. Mais Monaco semble refuser… La situation est délicate. À l’AS Monaco de nous faire des propositions pour trouver des solutions. Je reste optimiste. Dans ce type de négociations, il y a des moments où des portes claquent, mais on trouve toujours des solutions. Nous ne sommes pas en guerre. C’est l’intérêt de Monaco de poursuivre les négociations. La Fédération et la Ligue ont interrogé l’État. Il a reconnu que l’on était dans notre droit en appliquant les textes de la loi française. Des chiffres ont été énoncés (200 M€ pour compenser cet avantage, NDLR), mais aucune somme n’a encore été arrêtée de manière sérieuse. Les négociations sont toujours en cours. »