Pendant qu’une équipe fête son titre, trois pleurent une descente. Bastia, Reims et Troyes montent et prennent la place d’Auxerre, Dijon et Caen. Autopsie.
Dijon paye son clash
En accédant à la Ligue 1, Dijon faisait face à une imposante montagne. Que les hommes de Patrice Carteron n’auront pas su gravir. Malgré quelques joueurs prometteurs, comme Bauthéac, Corgnet ou encore Kakuta, les Dijonnais ont flirté toute l’année avec la zone de relégation. Pour ne pas arranger la situation, le club a été secoué par des luttes internes. La méthode de Carteron, qui s’associe avec un fasciathérapeute, est mise en cause par le président Bernard Gnecchi. Résultat, avant même la fin du championnat, Carteron a annoncé son départ (il aurait finalement changé d'avis). Une instabilité qui, forcément, n’a pas profité à une équipe aux qualités déjà limitées. Dijon retourne en deuxième division, et va devoir batailler retrouver la Ligue 1.
Caen explose à la fin
« Ne pas se précipiter, se jeter dans la gueule du loup. Avant de gagner le match, il ne faut pas faire de connerie, il ne faut pas prendre de but ». Les conseils de Dumas n’auront pas été entendus, ce soir, sur la pelouse de Valenciennes. A la mi-temps, Valenciennes avait marqué, et Caen avait un pied en Ligue 2. Cette saison, les hommes de Franck Dumas n’avait pourtant connu qu’une seule fois la zone de relégation. La deuxième, ce soir, aura été fatale. Les regrets seront bien présents, dans un groupe capable d’aller s’imposer à Gerland, face à Lyon (2-1). Le club, bien structuré, aura pour objectif de remonter dès la saison prochaine.