Lavezzi, Verratti, Ménez : les explications d’Ancelotti en Italie
La rédaction

Dans un entretien accordé à l’émission « Undici » sur la chaîne de télé italienne Italia Due, Carlo Ancelotti s’est confié, notamment sur le PSG.

Carlo Ancelotti, l’entraîneur du Paris Saint-Germain s’est livré dans une interview diffusée lundi en Italie. Son recrutement effectué essentiellement de l’autre côté des Alpes est très vite abordé. A la question : Lavezzi est-il nostalgique de Naples ? Il répond : « Je ne sais pas. Mais je crois qu’il est normal qu’il téléphone à ses ex-coéquipiers pour demander des nouvelles du Napoli ».

« Cavani ? La liste attribuée au PSG est longue » Lavezzi était-il le premier choix napolitain ou en réalité le PSG voulait-il Cavani ' : « Lavezzi était le premier joueur que l’on a ciblé. Dans l’équipe, il manquait deux attaquants, un milieu de terrain et un défenseur. On s’est battu pour Lavezzi parce que le joueur n’était pas intransférable, on pouvait le prendre. Cavani ? La liste (des joueurs) attribuée au PSG est longue… ».

« Verratti n’est pas venu pour l’argent » Marco Verratti, nouvelle recrue de 19 ans en provenance de Pescara a crée la polémique en Italie. Ancelotti dédouane son protégé : « Je crois que le club parisien a été le seul à faire une offre sérieuse au joueur. Le contrat de Verratti est certainement plus élevé, mais je crois qu’il a choisi le PSG pour le projet ambitieux du club ».

« Menez impliqué dans son nouveau rôle » Le technicien italien est également revenu sur le repositionnement de Jérémy Ménez : « Il joue dans une position différente par rapport à d’habitude, en ce moment il joue attaquant de pointe (aux côtés d’Ibrahimovic au dernier match contre Bastia) et il est très bon pour attaquer les espaces. Il est impliqué dans ce nouveau rôle, il lui plait beaucoup et c’est pour ça qu’il s’y exprime le mieux ».

Milan et ses relations avec Berlusconi : Avant toute chose, Carlo Ancelotti tientà affirmer que le Milan AC ne doit pas se cacher derrière des « excuses » (le départ de toute une génération) pour expliquer les mauvais résultats. « J’avais de supers relations avec Silvio Berlusconi et Adriano Galliani, en dépit de ce qui a pu se dire dans les médias » rapporte-t-il avant de confier : « Quand j’étais petit, je supportais l’Inter. Puis, le destin m’a amené dans le camp opposé ».

Le doigt d’honneur de Mexès : « Perdre la tête, ça peut arriver quand tu es dans une situation difficile concède Ancelotti. Mais ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas de discipline à Milan. Les règles instaurées depuis longtemps sont toujours là ».

« Le Barça va gagner la Ligue des champions » Si l’Italien n’est pas prophète en son pays, il se risque à un pronostic pour la C1 : « Je ne sais pas qui va gagner la Serie A mais cette année, c’est Barcelone qui va gagner la Ligue des champions ». Et pas le PSG ?

De retour un jour en Serie A ? Sur son futur, Carlo Ancelotti reste énigmatique : « A l’étranger, je me sens très bien malgré toutes les complexités liées. Ça me plairait de revenir en Italie un jour, mais pas maintenant. De l’étranger, on voit les différences qu’il y a entre le football italien et celui des autres pays. Celle qui est importante est au niveau de l’ambiance, elle est différente. Malheureusement, l’Italie est en retard, l’Angleterre indétrônable et la France est en train de s’améliorer parce qu’ils refont beaucoup de stadesParis est magnifique, presque autant que Rome. Un jour j’aimerais revenir en Serie A ». A la Roma, Carlo ? « Qui sait… ».

Propos traduits par Adrien Verrecchia