Si Lyon tient le coup, c'est surtout grâce à son duo de choc. Pas Lisandro Gourcuff, non. Plutôt Aulas et Lacombe, les deux véritables patrons lyonnais. Avant le Derby, le numéro 2 s'arrête devant la presse.
Son rôle auprès d’Aulas :
« Jean-Michel m’a fait venir en 1988, c’est impressionnant ce que l’on a fait. Parfois je lui dis juste quand il faut prendre une décision sur un transfert ou une intervention : Jean-Michel c’est le moment ». Etait-ce vraiment le moment de faire signer Jimmy Briand ?
Le professionnalisme :
« Coupet était un modèle. A 9 h 30, il était déjà à la salle de musculation. Et chez les entraîneurs quand j’ai dit à Jean-Michel Aulas qu’il fallait prendre Jacques Santini, c’est pareil. Il était c… parfois, mais alors… Un vrai homme de résultats ». Pas un homme à inviter pour donner du tonus à un débat, c’est sûr…
L’énigme Gourcuff :
« Gourcuff est moins influent que ce que l’on attendait, certes. Mais on va l’aider, on se parle. On a l’impression que chaque fois qu’il joue, il faut qu’il démontre quelque chose. C’est à l’entraînement qu’il va retrouver ses sensations. Et d’un seul coup, ça va revenir. » Les roulettes sur Sylvain Armand, tout ça ?
Les conséquences du match aller :
« Ca avait été un vrai déclencheur pour la suite de notre saison. Je suis encore marqué par la plénitude dans le jeu de notre équipe. Sur ce match-là, tu mets Payet marchand de parapluies dans un désert, il pleut tous les jours ». Peut-être qu'avec l'un de ces parapluies, Lloris aurait repoussé le sublime coup-franc de Dimitri...
Le prono pour ce soir ?
« Il faut gagner, on va gagner. Qu’on le veuille ou non, on ne peut pas dire que ce n’est pas important. Surtout qu’on vient de se faire accrocher chez nous par Bordeaux ». Attention Bernard, l'ambiance sera plus chaude que sur la Playstation...