Les relations entre Bernard Lacombe et Claude Puel se normalisent après avoir été exécrables la saison dernière. Lacombe reconnaît faire des efforts pour se rapprocher de Puel.
A l’OL, l’entraîneur doit toujours composer avec l’influent conseiller du président Aulas, Bernard Lacombe, par ailleurs ancien entraîneur de Lyon de 1996 à 2000. Il vaut mieux donc avoir Lacombe de son côté pour être peinard. Sauf que lorsque l’on commence son mandat par « Il y a tout à reconstruire », comme l’avait dit Puel à son arrivée, on se tire une balle dans le pied. La saison dernière, Lacombe et Puel se détestaient. Aujourd’hui, les deux hommes se parlent et ont entamé un rapprochement. « Nous avons échangé, reconnaît Lacombe au Parisien. J’ai répété à Claude que Lyon, c’est mon club et ma ville. J’ai partagé 35 ans avec l’OL. Des maladresses ont été commises. Quand Claude disait :«Il y atout à reconstruire », il ne s’est peut-être pas rendu compte des dégâts que cela pouvait faire. Quand on arrive dans un club qui vient de gagner sept titres de rang, on regarde comment il travaille et on fait des corrections à dose homéopathique. Si on veut tout changer, c’est là que l’on peut-être en échec. »
Lacombe a de la peine pour Puel Les meilleurs résultats aident ce début de réconciliation. Lacombe commencerait même à avoir de la compassion pour Puel, sévèrement attaqué par la presse lorsque l’OL pointait en 18e position. « Ce qu’il a vécu, c’est quelque chose de terrible. En tant qu’entraîneur, j’ai eu des moments difficiles, mais ce qu’il a connu lui, c’est incroyable. Je vais vous raconter une anecdote. Le jour où il y a eu 50 banderoles en ville (NDLR: «Puel démission »), je n’étais même pas au courant. J’allais à la messe à Fourvière et c’est le recteur de la basilique, le père Jouham, qui est venu me dire : « Bernard, ils en ont mis une sur le belvédère ! » Il a même téléphoné à un commissariat de quartier qui n’a pas voulu se déplacer pour l’enlever. » La paix des braves est lancée à l’OL pour aller chercher un 8e titre. Tout est en place pour le retour du grand Lyon.