Au cours des derniers mois, la question des droits TV de Ligue 1 a soulevé de nombreuses interrogations, et ce au sein même des principaux acteurs du championnat de France. Ce vendredi, l’entraîneur du FC Nantes Antoine Kombouaré a poussé un énorme coup de gueule à ce sujet, regrettant l’absence de matchs diffusés sur la chaîne Canal +.
Depuis le début de la saison, les matchs de Ligue 1 sont diffusés sur DAZN, une nouvelle chaîne dont les tarifs forfaitaires ont fait grincer des dents. Présent en conférence de presse ce vendredi, l’entraîneur du FC Nantes Antoine Kombouaré s’est lâché en poussant un gros coup de gueule à propos de l’absence de Canal + dans les débats.
Droits TV : «Un incompétent en tout», le boss du PSG se fait allumer ! https://t.co/1kX7HlJtQv pic.twitter.com/wNHJ2zdTzh
— le10sport (@le10sport) July 16, 2024
« Je n'ai jamais pu concevoir Canal + sans la Ligue 1 ou la Ligue 1 sans Canal + »
« Moi, je suis de la génération Canal +. Pour moi, aujourd'hui, je le dis et je le répéterai toujours, on a perdu un grand partenaire. Ce n'est pas un diffuseur pour moi Canal, c'est la famille. Je n'ai jamais pu concevoir Canal + sans la Ligue 1 ou la Ligue 1 sans Canal +. Pour moi, c'est une hérésie, c'est même une grosse connerie, avec mes mots à moi », a lâché un Kombouaré remonté, qui regrette l’absence du diffuseur historique du football français.
« C'est une grande perte pour le football français »
« Je sais de quoi je parle. Tant en termes de droits TV, mais surtout de qualité de prestation. Eux ont toujours mis en avant la Ligue 1, ont tout fait pour que la Ligue 1 devienne un championnat reconnu », poursuit le coach de Nantes. « Aujourd'hui, ne pas avoir Canal + c'est une grande perte pour le football français. Vous pouvez mettre n'importe quel diffuseur aujourd'hui, ils ne peuvent pas lutter avec Canal +. Quarante ans de présence, ça ne se remplace pas comme ça, ce n'est pas possible. L'expertise, les compétences, les consultants... Pour moi, c'est une grande perte, sur le plan professionnel, mais aussi affectif [...] Je vais prendre un abonnement à DAZN. Je n'ai pas le choix, dans le sens où je dois montrer l'exemple et surtout c'est mon travail ».