Brandao, milieu défensif-attaquant de l'Olympique de Marseille, ne fait pas l'unanimité sur la Canebière. Son envie est souvent louée. Ses ratés, trop nombreux, restent décriés. Le Vélodrome gronde?
Janvier 2009. Marseille cherche un attaquant pour épauler Mamadou Niang. Eric Gerets, coach de l’époque, jette son dévolu sur un brésilien inconnu, Brandao, alors avant-centre du Shakthar Donetsk. Pas de quoi faire rêver les exigeants supporters marseillais. Un scepticisme qui ne va cesser de grandir, au même rythme que le costaud brésilien envoie les caviars de Cheyrou au dessus du virage nord. Pourtant, l’année suivante, l’OM retrouve les sommets et chipe le titre de champion aux Girondins. Et si Brandao est toujours critiqué par une large partie du Vélodrome, Deschamps et ses coéquipiers ne sont pas avares de compliments. Premier défenseur de l’équipe, il pèse énormément sur les lignes arrières adverses.
Brandao « pas affecté »
Problème, ce n’est pas un défenseur que les supporters marseillais attendent. Mamadou Niang parti vers d’autres cieux, Gignac en méforme, Brandao prend de l’importance au sein du dispositif phocéen. Sans succès. Un petit but en six mois ne peut pas satisfaire les fadas du club phocéen. Les sifflets se font de plus en plus pressants. Brandao, cœur de pierre : « Cela ne m’a pas affecté, je continue à être tranquille. Je démontre mes capacités sur le terrain. J’ai marqué des buts en 2011 pour aider l’équipe à gagner. »
Comique, ce Brésilien. Didier, reviens !